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Au lendemain de la publication du rapport accablant sur les résidences «Les Floralies», le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal a reconnu que la situation était déplorable et «qu'il y a encore beaucoup à faire».
Au lendemain de la publication du rapport accablant sur les résidences Les Floralies, le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal a reconnu que la situation était déplorable et «qu'il y a encore beaucoup à faire».
La PDG par intérim du CIUSSS, Najia Hachimi-Idrissi, a confirmé lors d'une conférence de presse que quatre personnes avaient été congédiées, à la suite des informations diffusées dans le rapport de l’enquêteur Michel Delamarre.
Mme Hachimi-Idrissi a soutenu que le CIUSSS aurait pu «intensifier ses actions» pour répondre à la situation.
Le CIUSSS a confirmé que les familles des résidents allaient être rencontrées.
Mercredi, une enquête, qui s'est échelonnée sur deux mois, a révélé que certains résidents avaient été victimes de «maltraitance». Certains résidents auraient subi de la «violence et de la négligence» de la part de certains employés. Les constats font notamment état de résidents déshydratés et de marques de violence physique, dont des ecchymoses.
Mme Hachimi-Idrissi a également affirmé que six mesures disciplinaires avaient été effectuées. «La situation est maintenant stable depuis un certain temps», a-t-elle ajouté.
L’enquête souligne que les infirmières étaient incapables d’évaluer l’état de santé des résidents et de mettre à jour leurs plans d’intervention en raison du manque de temps.
Le CIUSSS a confirmé avoir procédé à «l'évaluation clinique de l'ensemble des résidents» afin de déterminer les besoins de chacun en plus de mettre sur pied plan d'intervention et protocoles «pour former les équipes des résidences», situées à Lachine et LaSalle.
Les menus ainsi que le ratio patients-employés ont aussi été revus.
M. Delamarre a formulé 21 recommandations, notamment de mettre en oeuvre un plan d'action aux Floralies, de revoir la fréquence des visites d'inspection et d'assurer une meilleure coordination entre les CIUSSS et les CISSS lors d'ententes d'achat de services, qui doivent aussi être normalisées, selon lui.
«Je vais m’assurer d’un suivi de toutes les mesures en cours de déploiement ainsi que d’un renforcement de notre présence sur le terrain. Je ne tolérerai aucune forme de maltraitance, en particulier quand cela touche les personnes aînées», affirmait mercredi la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger.