Début du contenu principal.
À la suite de l'incendie, l’odeur persistante de la fumée et par la suie ont causé des dommages dans cette partie du musée.
Le Fort de Ville-Marie — pavillon Québecor et de l’Égout collecteur — rouvrira ses portes vendredi au musée Pointe-à-Callière.
Le public n'avait plus accès aux expositions Ici a été fondée Montréal et Collecteur de mémoires depuis le 16 mars dernier à la suite de l’incendie survenu dans un immeuble à condos de la place d’Youville et qui a coûté la vie à sept personnes.
«Notre équipe a été extrêmement touchée par le drame humain qui s’est vécu juste à côté de chez nous. Mais le drame s’est aussi joué à un autre niveau pour nous: la crainte de voir le site de Fondation de Montréal, devenu le cœur du Musée depuis son ouverture au public en 2017, affecté par ce terrible incendie», a expliqué Anne Élisabeth Thibault, directrice générale de Pointe-à-Callière.
À la suite de l'incendie, la fumée la suie ont causé des dommages dans cette partie du musée. Afin de remettre les lieux en état, des travaux de nettoyage, de restauration, de stabilisation et de réhabilitation ont été effectués pendant les neuf derniers mois. Mais, les travaux extérieurs ne sont pas terminés pour le moment.
«Les travaux sont assumés par notre assureur CHUBB. Ils ont été menés par Pointe-à-Callière, appuyée par une équipe de professionnels chevronnés comme l’Atelier Ville-Marie et Ethnoscop», a précisé Louise Pothier, conservatrice et archéologue en chef, Pointe-à-Callière.
L'équipe assignée aux travaux a dû reconstruire l’intérieur du bâtiment, soit des salles d’exposition jusqu’aux étages de bureaux, et a dû nettoyer tout l’équipement technique et multimédia.
Notons que les vestiges n’ont subi aucun dommage en raison de son isolement sous le plancher protecteur en verre et au système de climatisation en circuit fermé qui a permis la préservation du site dans son intégralité, dit-on.
À certains endroits dans l’Égout collecteur et les vestiges, il y a eu des infiltrations d’eau en raison probablement de l'eau utilisée par les pompiers pour éteindre le feu. C'est pourquoi, l'équipe avait fait appel au concepteur du plancher pour retirer les plaques de verre à des endroits précis.
Rappelons que l’incendie meurtrier du Vieux-Montréal est devenu l’objet d’une enquête criminelle en août dernier, soit plusieurs mois après son déclenchement. L’enquête relève de la Division des crimes majeurs du SPVM et du module des incendies criminels et explosifs. Selon La Presse, l'un des criminels les plus dangereux et qui étaient parmi les plus recherchés du Québec pourrait être à l’origine de cet incendie.
Sept personnes ont perdu la vie lors du drame alors que neuf autres ont été blessées. Au total, 22 personnes se trouvaient à l'intérieur du bâtiment au moment de l'incendie. Plusieurs victimes de l'incendie résidaient dans des Airbnb illégaux. L'incendie a mené Québec à modifier les règles entourant les locations de courte durée dans la province.
Des inspecteurs de la Ville de Montréal avaient par ailleurs signalé de nombreuses infractions au code de prévention des incendies lors de visites de la bâtisse patrimoniale des années avant la tragédie. À ce sujet, le propriétaire de l'édifice patrimonial du Vieux-Montréal où l’incendie a eu a intenté deux poursuites contre la Ville de Montréal, à qui il réclame 7,6 millions $.
Avec des informations de Guillaume Théroux pour Noovo Info