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En réponse aux nombreux commentaires, le Centre de services scolaire de la Capitale a affirmé que la décision des enseignantes n’avait pas été soumise à la direction de l’école au préalable.
Un courriel envoyé par des enseignantes de l’école primaire de La Chanterelle, à Québec, concernant la fête des Mères a suscité plusieurs réactions chez des parents d’élèves de deuxième année, mardi.
Dans une lettre signée par des enseignantes, on explique que des classes de l’établissement scolaire ont pris la décision de ne pas célébrer la fête des Mères ainsi que la fête des Pères en raison de «l’hétérogénéité des familles de nos élèves cette année». Le communiqué indique que les deux fêtes seront remplacées par la «fête des Parents».
Une capture d’écran de la lettre a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Le message a été dénoncé par plusieurs utilisateurs, dont le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime, qui a interpellé le ministre de l’Éducation Bernard Drainville.
«Allez-vous laisser les wokes abolir la fête des Mères? Arrêtez d’appuyer les motions de Québec solidaire! Vous faites entrer les drag queens dans les écoles pour enseigner la théorie du genre, une déconstruction des genres. Regardez où ça mène», a écrit M. Duhaime via son compte Twitter.
@BDrainvilleQc Allez-vous laisser les wokes abolir la fête des mères?
— Eric Duhaime (@E_Duhaime) May 9, 2023
Arrêtez d’appuyer les motions de Québec solidaire!
Vous faites entrer les drag queens dans les écoles pour enseigner la théorie du genre, une déconstruction des genres.
Regardez où ça mène: pic.twitter.com/5NZmo3gL2f
En réponse aux nombreux commentaires, le Centre de services scolaire de la Capitale a affirmé que la décision des enseignantes n’avait pas été soumise à la direction de l’école au préalable.
«Considérant que quelques élèves de leurs classes n’ont pas de mère ou de père ou sont en famille d’accueil, les enseignantes ont plutôt décidé de souligner ce printemps la fête des Parents en demandant aux enfants de leur préparer un bricolage», a écrit le Centre de services scolaire, qui admet que la communication était malhabile et a pu être mal interprétée.
Quelques instants plus tard, le ministre Bernard Drainville a assuré que cette mesure n'avait pas pour objectif de «faire disparaître les mères ou les pères de nos écoles». «Et il n’en sera jamais question non plus», a écrit le député de Lévis sur Twitter.
Il n’a jamais été question de faire disparaître les mères ou les pères de nos écoles. Et il n’en sera jamais question non plus.
— Bernard Drainville (@BDrainvilleQc) May 10, 2023
Voici la mise au point du Centre de services scolaires (CSS) de la Capitale. https://t.co/KLhllTbH8F pic.twitter.com/DgjU0zyvqV