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Le Centre de services scolaire de Montréal a notamment annoncé aux parents qu'ils devront peut-être trouver une autre solution pour la relâche cette année.
Moins de services de garde scolaires seront ouverts pour la semaine de relâche cette année, notamment en raison de la pénurie de main-d'oeuvre.
Dans les dernières années — avant la pandémie —, les parents de plusieurs régions pouvaient compter sur les services de garde d’une école par quartier pour s’occuper de leurs progénitures pendant la semaine de relâche lorsqu’il n’était pas possible pour eux de les garder à la maison ou de les faire garder par la famille ou les proches. Mais plusieurs écoles revoient leur façon de faire, plaçant de plus en plus de parents devant un casse-tête à l'aube de la relâche.
Au Centre de service scolaire de Montréal (CSSDM), le service sera offert du 27 février au 3 mars, seulement dans les écoles où un minimum de 42 enfants seront inscrits. Il s'agit du seuil minimum pour permettre au service de s'autofinancer, explique-t-on.
Alain Perron, responsable des relations de presse au CSSDM, précise dans un courriel acheminé à Noovo Info qu’une combinaison de facteurs a amené l’organisation à reconsidérer l’option d’offrir un service de garde par quartier.
«Il s’agissait d’un service utilisé par peu de parents, la fréquentation était d’environ 2 % avant la pandémie et celle-ci a baissé davantage l’an dernier en raison du télétravail», précise-t-il.
M. Perron ajoute que l’offre d’un service de garde dans une seule école de quartier avait aussi des répercussions négatives sur certains élèves qui devaient s’adapter à un nouveau milieu et sur certains éducateurs et éducatrices qui devaient travailler avec de nouveaux enfants, sans connaître leur histoire. Le tout avait «des retombées sur la qualité de l’offre de service».
Alain Perron souligne que les centres de services scolaires doivent aussi faire face à une pénurie de personnel.
«Les éducateurs-trices sont déjà grandement sollicités et durant la relâche, nous voulons minimiser les bris de services potentiels liés aux effectifs réduits dans les milieux», précise-t-il.
Outre de faire appel aux proches ou aux services de garde scolaires, les parents peuvent également (essayer) de se trouver vers les centres communautaires et les services de loisirs.
Les centres communautaires et les services de loisirs peuvent être d’ailleurs de bons alliés pour la semaine de relâche alors que certains centres de services scolaire n’offrent tout bonnement aucun service de garde pour la relâche.
C’est le cas notamment au Centre de services scolaire des Chênes dans la région du Centre-du-Québec où, depuis toujours, aucun des 33 services de garde — qui assurent le service pour 8 000 élèves au préscolaire et au primaire — n’est ouvert pour la semaine de relâche.
Les parents doivent toutefois être rapides dans certaines régions, puisque les places dans ces camps jours sont limitées et s'envolent parfois en quelques minutes à peine.
En collaboration avec Émilie Clavel, Noovo Info