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Pénurie de main-d'oeuvre ou pas, certains faux pas pourraient vous coûter votre job de rêve.
Avec l’arrivée des beaux jours, de nombreux finissants de programmes collégiaux et universitaires entament leur processus de recherche d’emploi. Et même si la pénurie de main-d’oeuvre continue de se faire sentir dans la province, le processus peut s’avérer périlleux pour les candidats mal préparés.
La pandémie et le contexte de plein emploi ont drôlement compliqué le processus de recrutement pour les employeurs, note Caroline Ouellet, conseillère en ressources humaines agréée (CRHA) et directrice générale de la firme de services-conseils Pratiq. Il est devenu monnaie courante pour les employeurs que des candidats ne se présentent pas en entrevue ou – pis encore! – à leur premier jour de travail parce qu’ils ont trouvé mieux dans une autre entreprise.
«On est dans un marché favorable aux employés actuellement, rappelle-t-elle. Donc, les employés prennent beaucoup plus de temps pour analyser les avantages sociaux et vont poser beaucoup de questions sur ce qu’on offre comme entreprise.»
L’avènement du télétravail a aussi «agrandi le terrain de jeu» des employés dans certains domaines d’emploi. «C’est plus difficile de recruter les meilleurs talents, parce qu’ils peuvent travailler de n’importe où.»
Mais pour qu’un employeur acquiesce à ce genre de demande, encore faut-il qu’un candidat sache se démarquer et éviter les faux pas.
Le premier point de contact entre le recruteur et un candidat, c’est souvent son CV. Il est donc important d’y accorder une attention particulière… et d’y insuffler une touche de fantaisie, suggère Mme Ouellet.
«À la quantité de CV qu’un recruteur voit dans une journée, si vous ne voulez pas manquer l’opportunité d’avoir votre emploi de rêve, il faut avoir un CV créatif et qui sort de l’ordinaire», souligne la spécialiste.
Quel est votre pire défaut? Si vous avez déjà eu à passer un entretien d’embauche, vous avez probablement dû répondre à cette question. Et même s’il peut être tentant de choisir un défaut qui nous fait bien paraître – «je suis beaucoup trop perfectionniste!» –, mieux vaut être transparent et sincère.
«L’important, c'est d’être capable de nommer comment vous vous prenez en charge pour vous améliorer par rapport à ce défaut», explique Caroline Ouellet.
On peut par exemple admettre qu’on trouve parfois difficile d’accepter la critique ou qu’on a de la difficulté avec la communication non-verbale, suggère-t-elle.
Quand on entre sur le marché du travail, il peut être intimidant de négocier son salaire. Mais qu’on en soit à un premier emploi ou au dernier, il ne faut pas hésiter à discuter de la rémunération, des avantages et des conditions de travail, insiste Caroline Ouellet. «Être capable de négocier son salaire, c’est signe que vous connaissez votre valeur!»