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La banque a soutenu qu'il était préférable de travailler avec les sociétés pétrolières et gazières pour réduire l'intensité de leurs émissions.
La Banque Royale du Canada promet d'augmenter son financement dans les énergies renouvelables, alors qu'elle a également signalé peu de progrès dans la réduction de l'intensité des émissions de son financement pétrolier et gazier.
L'institution financière affirme dans son dernier rapport annuel sur le climat publié mercredi qu'elle s'est fixé pour objectif de tripler le financement pour les énergies renouvelables pour le porter à 15 milliards $ d'ici 2030 et qu'elle prévoit d'affecter 1 milliard $ aux solutions climatiques d'ici la fin de la décennie.
La RBC a également révélé que l'intensité des émissions de son financement pétrolier et gazier était «relativement stable» l'année dernière par rapport au niveau de référence de 2019, alors que son objectif est de réduire la mesure entre 11 et 35 % d'ici la fin de la décennie.
La banque a soutenu qu'il était préférable de travailler avec les sociétés pétrolières et gazières pour réduire l'intensité de leurs émissions, même si elles augmentent leur production, plutôt que de supprimer le financement comme l'exigent certains militants environnementaux.
La RBC n'a pas divulgué dans le rapport comment le montant total de son financement dans les énergies à faible émission de carbone se compare à celui de son financement dans les combustibles fossiles. La banque fait face à une pression des investisseurs pour qu'elle adopte cette mesure clé.
BloombergNEF a découvert que la RBC avait consacré environ 37 cents aux sources à faibles émissions de carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2022.
L'organisme de recherche estime que les banques devraient plutôt consacrer au moins 4 $ aux options vertes pour chaque dollar consacré au pétrole et au gaz d'ici la fin de la décennie afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.