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Le chef de la direction de la Banque Royale du Canada (RBC), Dave McKay, a été confronté à un flux constant de questions sur le bilan de l'institution financière en matière de climat et de droits autochtones lors de son assemblée générale annuelle (AGA), jeudi.
En réponse, M. McKay a convenu de la nécessité d'évoluer, mais a souligné plusieurs des principales politiques mises en œuvre par la banque depuis sa dernière AGA pour y parvenir.
Celles-ci incluent un premier aperçu de la manière dont la banque prévoit notamment de travailler avec ses clients pour réduire leurs émissions, ainsi qu'un engagement à tripler le financement des énergies renouvelables et d'autres mesures visant à accélérer la transition.
M. McKay affirme que RBC utilise également une évaluation détaillée pour peser les risques sociaux et environnementaux, y compris ceux liés au consentement des Autochtones. Il reconnaît toutefois que l'organisation devra ajuster le cadre au fil du temps.
Des participants présents dans la salle ont soutenu que la banque n'en faisait toujours pas assez, car elle continue de prêter des milliards de dollars aux sociétés pétrolières et gazières. Ils estiment que ses prêts à des projets de pipelines qui, selon eux, n'avaient pas obtenu le consentement des Autochtones, ont contribué à causer des dommages environnementaux et des dépassements de coûts majeurs.
Le grand chef Stewart Phillip, président de l'Union des chefs autochtones de la Colombie-Britannique, dit qu'il apprécie certaines des initiatives de la banque, mais que tant que RBC continuera à financer des projets controversés qui ne bénéficient pas d'un consentement libre, préalable et éclairé, il y aura des problèmes.
Entreprise dans cette dépêche: (TSX:RY)