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Le député provincial indépendant de l'Ontario, Randy Hillier, s'est rendu à la police d'Ottawa et fait face à neuf chefs d'accusation en lien avec la manifestation du convoi de camionneurs dans la capitale du pays.
Le député provincial indépendant de l'Ontario, Randy Hillier, s'est rendu à la police d'Ottawa et fait face à neuf chefs d'accusation en lien avec la manifestation du convoi de camionneurs dans la capitale du pays.
Le député de Lanark-Frontenac-Kingston est arrivé au quartier général de la police lundi matin.
Il a déclaré aux journalistes que la police l'avait informé dimanche que des accusations avaient été portées et qu'il comprenait qu'elles étaient liées à l'occupation du centre-ville d'Ottawa.
«Les opinions divergentes et dissidentes sont maintenant criminelles, apparemment, c'est donc une tendance inquiétante», a-t-il déclaré.
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Un communiqué de la Police provinciale de l'Ontario indique que neuf accusations ont été portées contre le député de 64 ans. Il est notamment accusé de deux chefs d'entrave ou de résistance à un policier, d'un chef de voies de fait contre un agent de la paix et de trois chefs pour avoir conseillé un acte criminel non commis, dont deux sont considérés comme des méfaits.
Le communiqué de la police indique qu'une enquête avait été ouverte en février après «plusieurs plaintes» concernant les publications d'un individu sur les réseaux sociaux et d'autres activités.
M. Hillier a déclaré qu'il avait eu «des milliers d'interactions» avec des gens et il n'a aucune idée de ce qui avait pu mener à l'accusation de voies de fait contre un agent de la paix ou un agent public.
«Je n'ai salué les gens qu'avec amour et affection, une étreinte et une poignée de main, donc à moins que les poignées de main et les étreintes chaleureuses ne soient désormais considérées comme une agression, je n'en ai aucune idée», a-t-il déclaré lundi.
Des conduites controversées
M. Hillier avait été exclu du caucus progressiste-conservateur de l'Ontario en 2019. Il a annoncé plus tôt ce mois-ci qu'il ne se représenterait pas en juin prochain lors des élections générales.
Pendant la pandémie, M. Hillier a fréquemment partagé en ligne de fausses informations et des thèses complotistes sur la COVID-19, et il a violé les mesures de la santé publique. Il a aussi qualifié le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, de terroriste et comparé les mesures sanitaires à du «fascisme».
L'Assemblée législative de l'Ontario a d'abord adopté une motion unanime condamnant la «conduite peu recommandable» de M. Hillier, qui venait de publier les noms et les photos de personnes décédées pour suggérer, sans preuve, qu'elles étaient mortes des suites de la vaccination contre la COVID-19.
Il s'est plus tard excusé, mais la législature l'a de nouveau condamné et a autorisé le président de la Chambre à ne pas reconnaître M. Hillier pour ce que le leader du gouvernement, Paul Calandra, a qualifié de déclaration raciste et discriminatoire à l'endroit du ministre Alghabra.
M. Hillier a nié que ses publications en ligne qualifiant M. Alghabra de terroriste étaient racistes, car il ne faisait pas référence à sa religion ou son ethnicité, il avait d'ailleurs qualifié aussi de terroristes le premier ministre Justin Trudeau et son cabinet, de même que le premier ministre Doug Ford et son cabinet, a-t-il plaidé.