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«L'objectif est d'éliminer de la paperasse. On veut leur donner de l'air pour qu'ils aient plus de temps pour faire ce qu'ils font de mieux : nourrir les Québécoises et les Québécois», a affirmé le ministre de l'Agriculture, André Lamontagne.
Le gouvernement du Québec «veut donner de l'air» aux agriculteurs et aux agricultrices et pour ce faire, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne, s'est donné comme objectif de réduire leur fardeau réglementaire et administratif.
Dans un communiqué envoyé aux médias vendredi, le ministre Lamontagne affirme travailler en collaboration avec l'Union des producteurs agricoles (UPA) et différentes filières agricoles, dans le but de déterminer «les plus grands irritants auxquels se butent les entreprises du secteur.»
«L'objectif est d'éliminer de la paperasse. On veut leur donner de l'air pour qu'ils aient plus de temps pour faire ce qu'ils font de mieux : nourrir les Québécoises et les Québécois», a affirmé André Lamontagne.
«Les producteurs et les productrices agricoles participent chaque jour à un projet de société de toute première importance, celui de nourrir leurs concitoyens et leurs concitoyennes. La lourdeur administrative et règlementaire freine toutefois l'atteinte de cet objectif, tout en nuisant à l'environnement d'affaires et la compétitivité des entreprises. Le milieu agricole réclame depuis longtemps des changements concrets à tous ces égards et c'est dans cet esprit que nous offrons notre pleine et entière collaboration», a pour sa part renchéri Martin Caron, président général de l'Union des producteurs agricoles.
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À la fin janvier, Québec solidaire a fait connaître son intention de vouloir protéger les agriculteurs québécois face aux spéculateurs fonciers.
La députée solidaire de Verdun, Alejandra Zaga Mendez, a déposé un projet de loi qui vise à interdire qu'un fonds d’investissement privé puisse acheter une terre agricole.
Le projet de loi prévoit également que la Commission de la protection du territoire agricole du Québec tienne un registre des achats des terres agricoles.