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Une étude canadienne avait fait mal paraître le réseau éducatif à la petite enfance du Québec, par rapport à celui d'autres provinces.
Le gouvernement Legault veut faire travailler davantage les éducatrices en garderie.
En pleines négociations pour le renouvellement des conventions collectives, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, a ouvert son jeu sur ses demandes: des semaines de 40 heures, plutôt que les 32 à 35 heures actuelles.
La ministre ripostait à une étude canadienne qui fait mal paraître le réseau éducatif à la petite enfance du Québec, par rapport à celui d'autres provinces.
Dans ce rapport comparatif sur l'éducation à la petite enfance dans les provinces et territoires, le Québec n'est plus le modèle à suivre, mais c'est plutôt l'Île-du-Prince-Édouard maintenant qui paie le mieux ses éducatrices.
À la période de questions, mercredi, Sonia LeBel a insisté pour rectifier les faits.
Avec les offres actuelles sur la table, une éducatrice, au Québec, gagnerait plus de 32 $ l'heure, par rapport à 30 $ à l'Île-du-Prince-Édouard.
En outre, les éducatrices de l'île travaillent 40 heures par semaine, alors que les travailleuses d'ici en font moins.