Début du contenu principal.
Québec se classe ainsi au 1er rang des villes québécoises en matière de charges fiscales liées à l’imposition foncière pour la moyenne des profils d’entreprises pour 2024.
La Ville de Québec figure toujours en bonne position lorsqu'il est question de coût d'opération et d'impôt foncier pour les entreprises, selon les résultats d'une analyse de la firme KPMG qu'elle a consulté et qui porte sur la compétitivité de villes canadiennes en matière de charges fiscales et d’autres coûts sensibles à la localisation.
D'après l'analyse, la capitale nationale québécoise se classe au 1er rang des villes québécoises en matière de charges fiscales liées à l’imposition foncière pour la moyenne des profils d’entreprises pour 2024 – elle était au 11e rang du classement global en 2021.
«Ce résultat s’explique notamment par les efforts déployés par la Ville pour limiter l’augmentation des taxes sous l’inflation au cours des dernières années», dit-on dans un communiqué de la Ville de Québec.
L’analyse confirme aussi que le poids des charges liées à l’impôt foncier est moins important pour la Ville de Québec en comparaison avec ses principaux compétiteurs, soit Toronto, Montréal et Ottawa, et qu’il est inférieur à la moyenne canadienne.
Selon les résultats de l'enquête de KPMG, la Ville de Québec est également plus compétitive que la moyenne des autres villes en matière de coûts sensibles à la localisation pour l’ensemble des profils d’entreprises étudiés. Elle se classe au 2e rang au Canada et au 1er rang des grandes villes québécoises.
«La Ville de Québec se distingue dans les domaines de l'innovation, du tourisme, du commerce local et des services aux entreprises, ce qui confirme sa position stratégique et son attractivité dans ces sphères économiques, a déclaré le maire de Québec, M. Bruno Marchand.
«C’est un immense avantage de constater que grâce aux décisions de gestion responsables qui ont été prises ces dernières années, Québec surpasse désormais la majorité des grandes villes canadiennes étudiées par KPMG, faisant d’elle un lieu privilégié pour l'implantation d'entreprises au pays.»
L’analyse de KPMG comprend les cinq plus grandes villes du Québec et dix autres villes canadiennes, choisies pour leur répartition géographique, leur taille ainsi que leur représentativité de la diversité des entreprises en milieu urbain.
En plus des charges fiscales, qui comprennent les taxes foncières, l’impôt sur le revenu et les charges fiscales sur la rémunération des employés, on trouve parmi les coûts sensibles à la localisation analysés ceux liés aux installations, à la main-d’œuvre, à l’énergie et au transport.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin pour tous les détails.