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«La CAQ doit arrêter de niaiser les gens de Québec avec le tramway, le troisième lien et le nickel.» - Sol Zanetti
Québec Solidaire ne peut pas blairer l’entrée en vigueur de la nouvelle norme sur le nickel dans l’air et demande «pour une dernière fois» au ministère de l’Environnement de reculer en la matière, «au nom de l’environnement et de la santé des familles de Québec.»
«La CAQ doit arrêter de niaiser les gens de Québec avec le tramway, le troisième lien et le nickel», a déclaré lundi le député de Jean-Lesage, Sol Zanetti, lors d’une conférence de presse. «Si le ministre de l'Environnement ne recule pas avec sa norme insensée, Limoilou, Maizerets, Beauport, et tout le centre-ville de Québec vont s'en souvenir. La lutte est loin d'être finie. On ne laissera pas la CAQ sacrifier notre santé et celle de nos enfants au profit de l'industrie.»
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En date de février 2022, le ministère de l’Environnement avait mis sur pied un comité indépendant pour évaluer les contaminants dans le débat controversé sur la hausse de la norme de nickel dans l’air mais, pour l’heure, Québec n’a pas changé son fusil d’épaule : le 28 avril, si rien ne change, le gouvernement augmentera la limite journalière acceptable de nickel dans l'air ambiant de 14 nanogrammes par mètre cube à 70 nanogrammes par mètre cube.
D’après le ministre Benoit Charrette, il n'y a qu'à Québec qu'on enregistre des dépassements aux normes de nickel dans l'air, notamment à cause des activités du port de Québec. Ce serait occasionnel: en 2020, il y a eu un une lecture excédant 20 fois la norme et, en 2021, une lecture excédant 14 fois la norme. La station spéciale de suivi du nickel dans Limoilou prend des mesures une fois aux deux jours, alors qu'ailleurs au pays, c'est une fois aux six jours.
Dans un avis récent, la Direction de la santé publique a rappelé que la justification de la nouvelle norme projetée n'était pas d'ordre toxicologique, mais plutôt économique.