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Québec se tourne vers l'international pour recruter 1000 infirmières et infirmiers
Québec investira 65M$ en deux ans pour recruter 1000 infirmières en Tunisie, au Maroc, en Algérie au Cameroun et à l'Île Maurice.
Quitter sa Tunisie natale pour venir s'installer à Rouyn-Noranda et travailler comme infirmière ? C'est ce que propose le ministre du Travail Jean Boulet afin de pallier la pénurie d'infirmières dans le réseau de la santé.
Le gouvernement du Québec investira 65M$ en deux ans pour recruter 1000 infirmières en Tunisie, au Maroc, en Algérie au Cameroun et à l'Île Maurice.
Québec s'engage à assumer les coûts de formation et d'obtention des équivalences de compétences en plus d'offrir une compensation financière de 500$ par semaine durant le processus qui les mènera à l'obtention d'un poste d'infirmière au Québec.
C'est principalement pour combler un manque de personnel en région que le ministère du Travail se tourne vers l'international. Au Québec, l'Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Baie James (Chibougamau), ainsi que l'Outaouais manquent actuellement d'infirmières.
Le ministère de la Santé a pourtant essayé au cours des derniers mois d'inciter des travailleurs de la santé à s'installer en région éloignée en offrant par exemple une prime 12 000$ par années pendant deux ans.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a affirmé que les besoins étaient encore importants et que le programme annoncé mercredi serait complémentaire aux programmes d'attraction et de rétention déjà en place.
344 personnes ont déjà été sélectionnées et arriveront au Québec au cours des prochaines semaines. L'obtention des équivalences et de la reconnaissance des acquis peut prendre jusqu'à 9 mois.
Si le recrutement dans les pays francophones ne fonctionne pas comme prévu, la recherche d'infirmières et d'infirmiers à l'international pourra se faire dans des pays francotropes, c'est-à-dire des régions culturellement francophones où les habitants sont plus susceptibles de choisir le français comme langue seconde. C'est le cas notamment de la Côte d'Ivoire, du Liban, de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.