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Certaines des 14 communautés autochtones du Nunavik comptent moins de quatre infirmières, ce qui force des établissements de santé à réduire leurs services aux urgences.
L’accès aux services de santé au Nunavik est difficile en raison d'une pénurie de main-d’œuvre et de la situation géographique isolée du territoire. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, ainsi que le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, s’y sont rendus le 12 août.
L’objectif de ce voyage était de rencontrer les autorités locales de santé afin d’aborder la situation du manque de personnel soignant dans les communautés autochtones de la région.
Certaines des 14 communautés autochtones du Nunavik comptent moins de quatre infirmières, ce qui force des établissements de santé à réduire leurs services aux urgences seulement pour la saison estivale.
«Cette situation préoccupante est au cœur de nos priorités en ce moment […] Il demeure que les communautés sont grandement affectées actuellement, et que nous devons continuer le travail à moyen et à long terme pour que l’accès aux services de santé soit grandement amélioré», a déclaré le ministre Dubé par voie de communiqué.
Les élus ont élaboré un plan de contingence et une cellule de crise pour faciliter la communication entre les différents acteurs impliqués. Avec l’appui de la Croix-Rouge, les ministres disent déjà observer du progrès sur le terrain dans les derniers jours.
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Le gouvernement a également envoyé des ambulanciers. Un appel a aussi été lancé afin d’obtenir des ressources médicales du sud de la province, des autres provinces canadiennes et des territoires.
Au cours de la visite, les ministres ont rencontré plusieurs membres de l’équipe de la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN). Ils disent avoir eu des discussions constructives, notamment avec la directrice générale par intérim de la RRSSSN Jennifer Munick-Watkins.
«La situation particulière que nous traversons ici depuis quelques semaines au Nunavik est hautement critique. Je me réjouis d’avoir pu en parler aujourd’hui avec les ministres Dubé et Lafrenière, en vue de trouver ensemble des pistes solutions pérennes», a-t-elle dit.