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Cela permettrait aux médecins approchant la fin de leur carrière de continuer à travailler, plutôt que d'adopter une approche tout ou rien qui crée des milliers de patients orphelins à chaque fois.
Il pourrait bientôt y avoir une entente annoncée permettant aux médecins qui prennent leur retraite au Québec de travailler à temps partiel pour contribuer à résoudre la pénurie de médecins de famille dans la province.
Mercredi après-midi, le Collège des médecins du Québec a confirmé qu'il faisait partie d'un groupe de travail avec le gouvernement et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) sur cette question depuis 2021.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Le Collège des médecins du Québec a déclaré à CTV News qu'il y a plusieurs facteurs qui expliquent pourquoi il est difficile pour un médecin de ralentir à la fin de sa carrière.
«Il y a la question des obligations éthiques, mais il y a aussi la question de l'organisation des soins et des services, car les médecins qui travaillent à temps partiel devraient laisser partir certains patients», a déclaré le collège dans un communiqué.
«À la suite du Projet, le Collège a donc donné la priorité à la question de la cessation de la pratique et a travaillé avec la FMOQ et le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de voir comment il est possible de mettre en place une structure permettant aux médecins de réduire le nombre de patients dont ils sont responsables tout en respectant leurs obligations éthiques.»
Le communiqué a ensuite indiqué que, bien que les discussions entre les trois groupes soient terminées, il y a «une question administrative à résoudre» qui ne relève pas de la responsabilité du Collège.
«Par la suite, nous pourrons annoncer les mesures», a déclaré le Collège.
Lorsque nous avons demandé à quel moment cet accord pourrait intervenir, ils ont suggéré que cela pourrait se produire dans les prochains jours. Si c'est le cas, cela permettrait aux médecins approchant la fin de leur carrière de continuer à travailler, plutôt que d'adopter une approche tout ou rien qui crée des milliers de patients orphelins à chaque fois.
En attendant, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, blâme les libéraux de l'opposition pour la pénurie de médecins de famille dans la province.
Le ministre de la Santé a déclaré que c'est parce que le gouvernement libéral a fixé une limite au nombre d'étudiants en médecine. Le Devoir a d'abord rapporté mardi qu'il y avait eu une perte nette de 49 médecins de famille au Québec au cours de la dernière année, car seuls 400 omnipraticiens ont commencé à travailler en 2022-23, tandis que 450 ont pris leur retraite.
M. Dubé affirme que c'est parce que, jusqu'en 2018, le gouvernement avait fixé un plafond d'admissions dans les écoles de médecine qui ne suivait pas le nombre de médecins prenant leur retraite au Québec. Il a également mentionné les discussions visant à inciter les médecins plus âgés à rester à temps partiel.
Il a également déclaré que le nombre d'admissions dans les écoles de médecine au cours des prochaines années pourrait atteindre plus de 1 000 par an, ce qui devrait également contribuer à résoudre le problème.
Il y a actuellement environ un million de Québécois sans médecin de famille.
«Avec tous les médecins qui prennent leur retraite, il était évident qu'il y aurait une catastrophe. Le ministre de la Santé a-t-il augmenté le nombre d'étudiants en médecine ? Je ne sais pas», a déclaré le député de Québec solidaire, Sol Zanetti. «Est-ce que cela a eu un effet ? Ce sont des questions que nous pourrions lui poser.»