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Si vous tapez «racisme systémique» sur Google Maps, la recherche vous mène directement sur l’esplanade devant la colline parlementaire à Québec.
Amnistie internationale frappe fort pour dénoncer le fait que le gouvernement du Québec n’a toujours pas reconnu publiquement l’existence du racisme systémique.
Si vous tapez «racisme systémique» sur Google Maps, la recherche vous mène directement sur l’esplanade devant la colline parlementaire à Québec.
Voici ce qu'affiche Google Maps lorsqu'on inscrit «racisme systémique». Capture d'écran en date du 25 mai 2022.
Selon Amnistie internationale, il s’agit d’un endroit «qui ne devrait plus exister». En mettant littéralement l’enjeu du racisme systémique sur la carte, l’organisation estime qu’il ne sera plus possible d’ignorer cette inégalité.
L’initiative s’accompagne de trois vidéos d’information animées par les ambassadeurs Constant Awashish, Dalila Awada et Andy Basora.
Amnistie internationale n’a pas choisi la date du 25 mai 2022 au hasard pour lancer cette campagne; mercredi marque les deux ans du décès de George Floyd. L’homme est décédé à la suite d’une intervention policière. Son décès avait secoué le monde entier et il a été au cœur du soulèvement du mouvement militant Black Lives Matter (La vie des Noirs compte).
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Selon Amnistie internationale, les personnes racisées ont quatre à cinq fois plus de risques d’être interpellées par la police qu’une personne blanche.
En recherche d’emploi, l’organisation soutient que 35 % des refus de personnes racisées sont attribuables à la discrimination.
Finalement, toujours selon Amnistie internationale, le taux de féminicides autochtones est près de six fois plus élevé que celui des femmes non autochtones.
À lire également : Les chefs autochtones réclament une enquête sur le racisme systémique
Amnistie internationale invite le public à se mobiliser et à s’adresser directement au gouvernement en inscrivant une question débutant par le mot-clic #POURQUOI en avis sur le repère Google Maps du lieu et à le partager.
Elle invite également les gens à intervenir pour la reconnaissance du racisme en écrivant au premier ministre.