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QS veut réduire la pauvreté en améliorant l’aide sociale et le salaire minimum
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, a dévoilé le plan de la formation pour réduire la pauvreté, qui implique de hausser l’aide sociale et le salaire minimum.
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, a dévoilé le plan de la formation pour réduire la pauvreté, qui implique de hausser l’aide sociale et le salaire minimum.
Les prestations d’aide sociale seraient relevées de 45%, tandis que le salaire minimum passerait à 18 $ de l’heure.
Les prestations d'aide sociale passeraient donc de 726$ à 1056$, ce qui nécessiterait un investissement de 1,49 milliard $ par année.
M. Nadeau-Dubois a ajouté qu’il n’était pas normal de voir des gens occupant des emplois à temps plein recourir aux banques alimentaires. «Ce que ça veut dire, c’est que notre contrat social est brisé. Quand tu travailles à temps plein, tu devrais être capable de te nourrir dignement. Franchement, c’est la moindre des choses», a-t-il déploré.
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Au sujet de la hausse du salaire minimum, le co-porte-parole de QS a indiqué que les petites entreprises et les organismes communautaires bénéficieraient d’une aide afin de les aider à adopter cette mesure. Un programme d’aide de 625 M$ sur quatre ans serait ainsi mis sur pied afin d’aider ces derniers à assumer les coûts à long terme de cette augmentation.
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«Notre objectif à long terme, c’est que l’aide sociale permette de répondre aux besoins de base et que le salaire minimum permette de sortir de la pauvreté. C’est vraiment le strict minimum dans une société riche comme la société québécoise», a-t-il expliqué.
Le mouvement communautaire au Québec ne serait pas en reste, alors qu'il bénéficierait d'un refinancement de 290 M$ par année à la quatrième année. «Pendant ce temps-là, François Legault n'a aucun plan pour lutter contre la pauvreté, il n'a aucun plan pour augmenter le salaire minimum», a-t-il accusé.
M.Nadeau-Dubois a ajouté que si le chef caquiste parlait régulièrement des écarts de richesse entre le Québec et l'Ontario, «il ne parlait jamais de l'écart de richesse entre les Québécois».