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Ruba Ghazal demande au ministre de l'Éducation de rendre des projets accessibles universellement.
Les programmes particuliers mis en place dans les écoles, comme les programmes internationaux ou les concentrations en arts et en sports, devraient être ouverts à tous les élèves, selon Québec solidaire.
La responsable solidaire en matière d'Éducation, Ruba Ghazal, effectue mercredi une sortie pour demander au ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, de rendre ces projets accessibles universellement.
À son avis, il ne devrait pas y avoir de sélection basée sur les notes, le comportement ou l'argent pour avoir accès à ces programmes.
«Être inscrit dans une concentration en science ou en musique par exemple, ça motive nos jeunes et ça stimule la réussite scolaire», a plaidé Mme Ghazal dans un communiqué.
«L'égalité des chances a longtemps fait la fierté du Québec, si on veut que ça continue, il faut que tous les élèves qui veulent s'inscrire à un projet particulier y aient accès», a-t-elle ajouté.
Selon elle, «quand on refuse à un jeune de faire ce qu'il aime sur la base de ses notes ou de ses moyens financiers, on lui envoie un message négatif et on nuit à sa réussite scolaire».
Québec solidaire estime que ce changement coûterait 65 millions $, notamment pour abolir les frais des programmes particuliers actuels.
Dans son Plan d'action 2023-2024, présenté l'été dernier, le ministère de l'Éducation a indiqué que 44,6 % des élèves du secondaire participaient à un projet pédagogique particulier lors de la dernière année scolaire.
Le ministère souhaite que cette proportion atteigne 75,0 % en 2026-2027.
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