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Il n'est pas dans les traditions des partis habituellement de se mêler des affaires internes des autres formations politiques.
Québec solidaire (QS) est prêt à faire des compromis sur ses principes pour gagner des votes.
C'est ce qu'a laissé entendre le Parti québécois (PQ), jeudi, au lendemain de l'ultimatum lancé par Gabriel Nadeau-Dubois à son parti.
Mercredi, le co-porte-parole masculin de QS a exigé des changements au programme et aux statuts du parti pour que sa formation «devienne un parti de gouvernement».
En mêlée de presse jeudi matin, le député péquiste Pascal Bérubé a rappelé qu'il n'est pas dans les traditions des partis habituellement de se mêler des affaires internes des autres formations politiques, mais du même souffle, il a ajouté que QS annonce d'avance qu'il va modérer ses positions pour obtenir plus de succès.
«J'ai compris que Gabriel Nadeau-Dubois a dit: "trouvez une façon que je devienne premier ministre du Québec"», a commenté le député péquiste Pascal Bérubé, en mêlée de presse jeudi matin.
Il a rappelé qu'il n'est pas dans les traditions des partis habituellement de se mêler des affaires internes des autres formations politiques, mais n'a pas pu s'empêcher de commenter la sortie remarquée de son adversaire.
Selon lui, QS est en train d'essayer de mettre de l'eau dans son vin pour prendre le pouvoir, plutôt que de rester fidèle à ses convictions.
«Québec solidaire nous annonce d'avance qu'ils vont modérer leurs positions pour obtenir davantage de succès, a affirmé M. Bérubé. Ça veut dire que c'est des compromis sur ce qu'ils pensent pour vrai. Je laisse le soin aux gens de gérer cette nouvelle réalité.»
De son côté, le député libéral André Fortin a affirmé que M. Nadeau-Dubois était en train de subir un test de son leadership.
Il a ajouté qu'il allait croire aux changements pour recentrer QS une fois qu'ils allaient être adoptés.