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«Nous savons maintenant, données à l'appui, que la pollution de la White Birch va bien au-delà des odeurs nauséabondes qui s'en échappent», a lancé Sol Zanetti.
Le député de Québec solidaire (QS) dans Jean-Lesage, Sol Zanetti, a interpellé le ministère de l’Environnement mercredi afin de réclamer un resserrement «drastique» des normes sur les contaminants atmosphériques imposées envers l'usine White Birch, située dans le quartier Limoilou, à Québec.
Pour l’occasion, le député solidaire était accompagné des conseils de quartier de Maizerets, Saint-Roch et du Vieux-Limoilou et du Mouvement pour une ville Zéro Déchets.
Un expert indépendant mandaté par l’équipe de Sol Zanetti a récemment relevé que la White Birch était «responsable de l’émission d’importantes quantités de contaminants atmosphériques».
«Nous savons maintenant, données à l'appui, que la pollution de la White Birch va bien au-delà des odeurs nauséabondes qui s'en échappent. Pour certains contaminants, comme les composés organiques volatils (COV), les rejets de l'usine sont beaucoup plus élevés que ceux constatés à l'incinérateur, parfois jusqu'à 76 fois plus», a expliqué M. Zanetti.
En plus des COV, l’usine émettrait aussi du monoxyde de carbone, des oxydes d’azote et des particules fines.
Le président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Raymond Poirier, demande un meilleur cadre pour contrôler les émissions polluantes de la White Birch. «La pollution issue de l'usine n'est pas une fatalité. Avec les outils et les technologies disponibles aujourd'hui, c'est une situation qui pourrait être réglée ou atténuée», a-t-il lancé.
M. Poirier interpelle le gouvernement québécois et affirme que l’attestation d’assainissement de l’usine «ne peut pas être renouvelée à l’identique».