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Québec solidaire estime que le système d'immigration actuel est trop complexe.
Des députés de Québec solidaire (QS) se sont joints à un évènement à Parc-Extension, samedi, afin de demander au gouvernement la mise en place d’un programme «juste et équitable» pour les personnes immigrantes sans statut.
QS estime que le système d’immigration actuel est trop complexe.
«Je suis très fier d’être ici aujourd’hui, dans ma circonscription, afin de donner une voix aux personnes immigrantes qui contribuent grandement à la société québécoise, et ce, malgré leur statut d’immigration précaire. Ces hommes, ces femmes et ces enfants font déjà partie intégrante de notre société», a déclaré le député Andrés Fontecilla.
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Les députés solidaires souhaitent également que le gouvernement de Québec en fasse davantage afin de permettre à ces personnes d’avoir accès à une résidence permanente. Toujours selon QS, accéder à une résidence permanente est «plus long et plus compliqué» en raison des politiques migratoires mises en place par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ).
«On ne peut pas accepter que de milliers de nos concitoyens et concitoyennes n’aient pas accès à des droits fondamentaux et qu’ils soient davantage exposés à l’exploitation et à la violation de leurs droits, faute d’un statut régulier d’immigration», a soutenu la députée Alejandra Zaga Mendez, qui était également présente au rassemblement.
La semaine dernière, une trentaine d’organisations communautaires et syndicales s’étaient mobilisées partout en province afin de faire une demande similaire.
Elles réclamaient aussi un programme «véritablement inclusif» au Canada et au Québec.
Rappelons que le gouvernement fédéral est à préparer son programme afin de régulariser le statut de ceux qui sont déjà au Canada, mais qui se sont retrouvés sans statut.
Il peut s’agir, notamment, de demandeurs d’asile ou de statut de réfugié qui ont été déboutés, de travailleurs ou d’étudiants étrangers dont le permis de travail ou le visa d’études est expiré, mais qui sont demeurés au Canada.
D’ailleurs, une vingtaine d’organismes demandent à Québec de ne pas mettre de bâtons dans les roues de l’éventuel programme fédéral et de s’aligner sur les critères qui seront établis par celui-ci.
L’un des principaux problèmes auxquels ces personnes font face est la lenteur du système bureaucratique.