Début du contenu principal.
Le chef du PQ passe de la parole aux actes.
Paul St-Pierre Plamondon passe de la parole aux actes.
Après avoir affirmé à plusieurs reprises qu’il refusera de prêter allégeance au roi Charles III lors de son assermentation à l’Assemblée nationale, le chef du Parti québécois a mentionné mardi vouloir «prêter serment au peuple québécois» plutôt qu’à la couronne britannique.
NOUVEAU
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) October 11, 2022
Le chef du PQ veut «prêter serment au peuple québécois» plutôt qu'à la «couronne britannique».#polqc #noovoinfo pic.twitter.com/ieDml7fuNF
Le nouvel élu en a fait la demande officielle.
Il a admis que «ce n'est pas la question la plus urgente au Québec», à l'heure actuelle, mais il en fait une question de conviction et de principes.
«L'absurdité de ce rituel-là a assez duré. Et l'opinion publique est à peu près à 80 % en faveur du démantèlement de la monarchie.» À ses yeux, il faut donc «être cohérent» avec ses principes et `se tenir debout' quand on veut faire changer les choses.
Voyez le reportage d'Étienne Fortin-Gauthier, qui a rencontré le chef du Parti québécois :
Il soutient que la monarchie coûte 67 millions $ en fonds publics au Canada, dont 10 millions $ au Québec.
Il n'a pas voulu dire ce qu'il ferait si l'Assemblée lui répondait par la négative. Une étape à la fois, a-t-il répondu, se refusant à faire «de la politique fiction».
Tout comme leur chef, le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé a confirmé il y a quelques jours que son collègue des Îles-de-la Madeleine, Joël Arseneau, et lui-même refusent eux aussi de prêter allégeance au roi Charles III au moment de l'assermentation.
«Tous mots comme roi, Charles III, Commonwealth, Couronne britannique, tout ce champ lexical, vous ne nous entendrez pas dire ça. Et si on ne veut pas nous faire siéger parce qu'on ne dit pas ça, nous en assumerons les conséquences», a indiqué le politicien de la Gaspésie.
Il y a quatre ans, les députés péquistes avaient prêté serment à la reine Elizabeth II, mais en commençant leur phrase «d'ici à ce que le Québec soit indépendant». Les élus de Québec solidaire avaient, quant à eux, prêté allégeance à la reine d'Angleterre loin des caméras.
Lancée en septembre dernier, une pétition pour abolir la monarchie dépasse les 10 000 signatures.
Parmi les signataires, on retrouve Paul St-Pierre Plamondon, le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois et la cheffe de Climat Québec Martine Ouellet.
Avec des informations de la Presse canadienne