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Le procès de 1990 était juste et équitable, selon le Procureur général
Au jour 13 du procès au civil de Billy Taillefer et Hugues Duguay contre la Ville de Val-d'Or et le Procureur général du Québec, la Défense a poursuivi ses plaidoiries.
Un des avocats du Procureur général a estimé que, même s'il est prouvé que des documents ou des déclarations ont été cachés à l'époque du procès, en 1990, la culpabilité des deux hommes aurait toujours été possible.
Selon lui, il ne s'agit pas d'une erreur judiciaire où des gens ont fait de la prison injustement.
Le juge de la Cour supérieure, Marc Paradis, a cependant répliqué que l'actuel procès, au civil, n'est pas pour décider de la culpabilité criminelle des demandeurs.
Un autre avocat du Procureur général soutient que la preuve n'a pas été retenue par la Couronne, puisque la Défense n'a jamais fait la demande pour les avoir.
La partie défenderesse juge que les avocats de Taillefer et Duguay, au départ, ont été passifs.
Ceux qui sont poursuivis au civil aujourd'hui croient donc toujours que Taillefer et Duguay ont eu droit, il y a 32 ans, à un procès juste et équitable.
Hugues Duguay et Billy Taillefer demandent un total de 80M$ pour leurs années passées en prison après le meurtre de la jeune Sandra Gaudet, en 1990 à Val-d'Or.