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Le juge au procès de Carl Girouard a livré jeudi ses premières directives aux 11 jurés qui devraient commencer leurs délibérations dès le début de la semaine prochaine.
Le juge au procès de Carl Girouard a livré jeudi ses premières directives aux 11 jurés qui devraient commencer leurs délibérations dès le début de la semaine prochaine.
L'accusé, âgé de 26 ans, fait face à deux chefs de meurtre au premier degré et à cinq chefs de tentative de meurtre. L'homme a reconnu les attentats, mais maintient qu'il souffrait d'un trouble mental au moment des événements.
Au lendemain des plaidoiries des avocats, le juge Richard Grenier a rappelé certains principes généraux en droit criminel. Il a aussi énuméré les différents critères sur lesquels les membres du jury devront se baser pour évaluer la crédibilité et la valeur des témoins.
La défense a notamment présenté au cours du procès l'analyse du psychiatre Dr Gilles Chamberland. Celui-ci a conclu que Girouard souffrait de schizophrénie et de délire psychotique le soir des meurtres.
De son côté, la Couronne a appelé le neuropsychologue William Pothier et le psychiatre Dr Sylvain Faucher. Ce dernier a établi que l'accusé avait un trouble de la personnalité et était dans une «quête narcissique» pour exprimer son ressentiment envers la société.
La théorie de la poursuite est que Girouard savait distinguer le bien du mal et avait planifié ces attentats. Celle de la défense est que le passage à l'acte de l'accusé résulte d'une maladie mentale sérieuse le privant de pouvoir juger de la nature et de la qualité de ses gestes, a résumé le juge Grenier.
Il donnera lundi prochain le reste de ses remarques qui devraient comporter des indications sur les verdicts possibles.