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Il a été convenu que les avocates de l'accusé auront la fin de semaine pour établir la stratégie de la défense alors que le procès reprendra lundi.
La Couronne a terminé de présenter ses preuves au tribunal, vendredi matin, dans le cadre du procès de Marc-André Grenon, accusé de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle grave, au palais de justice de Chicoutimi.
Les procureurs aux poursuites criminelles et pénales, Me Pierre-Alexandre Bernard et Me François Godin, ont déposé quelques documents, dont des albums photos, comme pièces à conviction lors de l'audience.
D'ailleurs, il a été entendu que les avocates de l'accusé, Me Karine Poliquin et Me Vanessa Pharand, auront la fin de semaine pour établir la stratégie de la défense alors que le procès reprendra lundi.
Au cours de la semaine, la biologiste Valérie Clermont-Beaudoin a décrit le projet PatronYme, la technique d’enquête qui a permis d’apporter un deuxième souffle dans l’enquête sur la mort de Guylaine Potvin. Aussi, la spécialiste en biologie judiciaire Caroline Paquet a témoigné à la barre pour défendre le protocole en laboratoire qui a mené à l’identification de l’accusé.
Du sang d’un individu masculin inconnu avait été retrouvé sur la ceinture qui aurait pu servir dans les événements qui ont entraîné la mort de Guylaine Potvin, en avril 2000, à Jonquière. C’est ce qu’avait révélé un rapport biologique présenté en novembre dernier.
L’ADN masculin était une piste importante lors de l’enquête des policiers, ciblant Marc-André Grenon comme une personne d’intérêt. La preuve a permis une surveillance et une filature de l’accusé.
Les policiers ont suivi Grenon jusqu’au cinéma Élysée à Granby pour tenter d’obtenir son ADN à travers un objet abandonné, en l’occurrence, deux pailles et un verre de liqueur.
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Avec les informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info