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La juge a rappelé que l'accusé, un homme blanc, était un soi-disant «incel» ou célibataire involontaire, qui détestait les femmes blanches, en particulier celles qui étaient dans une relation «interraciale».
Un Ontarien de 28 ans qui avait tenté de tuer un bébé et sa mère par haine des femmes a été condamné à la prison à vie.
La juge Karen Lische a conclu qu'Alexander Stavropoulos avait prévu pendant des mois de tuer une petite fille blanche à Sudbury, pour provoquer un «effet de choc».
La juge a rappelé que l'accusé, un homme blanc, était un soi-disant «incel» - ou célibataire involontaire - qui détestait les femmes blanches, en particulier celles qui étaient dans une relation «interraciale».
Stavroplous avait plaidé coupable, en janvier 2020, à deux chefs de tentative de meurtre.
Il a admis avoir attendu dans un stationnement pendant des heures, le 3 juin 2019, jusqu'à ce qu'une femme, son bébé et sa fille de trois ans _ tous des inconnues pour lui _ sortent d'une boutique d'artisanat cet après-midi-là.
Selon ce qu'a appris le tribunal, l'accusé a d'abord attaqué la mère par l'arrière, la poignardant à plusieurs reprises dans le cou. Il a ensuite donné des coups de poing au bébé et tenté de le poignarder, avant qu'un passant n'intervienne.
Un autre témoin, un urgentologue, s'est précipité pour aider la mère, dont l'artère vertébrale a été sectionnée et qui saignait. Sans ces interventions, ainsi que l'aide rapide des ambulanciers, des infirmières et des médecins, la mère et le bébé seraient morts, a noté la juge.
«Il s'agit d'une tentative de terroriser une communauté en commettant un crime si choquant que les gens en prendront note», a résumé la juge Lische, mercredi, lors d'une audience virtuelle.
«La société ne peut pas se protéger de ce type de crime impensable et brutalement violent, tellement aléatoire et alimenté par une telle haine. Ces crimes ont ruiné toute une cellule familiale.»
L'identité de la femme et du bébé est protégée par une ordonnance de non-publication.
La Couronne avait demandé la peine de prison à vie, tandis que la défense demandait une peine de 12 ans, moins le temps déjà purgé en détention préventive.
Alexander Stavropolous ne pourra pas demander une libération conditionnelle avant sept ans, à compter de la date de son arrestation.