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Politique

Présidence de Trump: Trudeau rencontre le comité chargé des relations Canada-États-Unis

Prime Minister Justin Trudeau looks on at the start of a cabinet swearing in ceremony for Dominic LeBlanc at Rideau Hall in Ottawa, Monday, Dec. 16, 2024. Trudeau is taking part in a virtual meeting of the Canada U.S. relations cabinet committee, as calls for his resignation as Liberal leader grow. THE CANADIAN PRESS/Justin Tang
Prime Minister Justin Trudeau looks on at the start of a cabinet swearing in ceremony for Dominic LeBlanc at Rideau Hall in Ottawa, Monday, Dec. 16, 2024. Trudeau is taking part in a virtual meeting of the Canada U.S. relations cabinet committee, as calls for his resignation as Liberal leader grow. THE CANADIAN PRESS/Justin Tang

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La Presse canadienne
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Le premier ministre Justin Trudeau a participé vendredi à une réunion virtuelle du comité du cabinet chargé des relations Canada-États-Unis, alors que des personnes à l'intérieur et à l'extérieur du caucus libéral réclament sa démission.

Le comité s'est réunien prévision de l'investiture du président élu Donald Trump, le 20 janvier.

M. Trump a promis d'instaurer des tarifs de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines à moins que les deux pays ne répondent à sa demande de renforcer la sécurité frontalière.

Il a également nargué M. Trudeau sur les réseaux sociaux, suggérant que le Canada devrait devenir le 51e État américain et qualifiant le premier ministre de gouverneur, arguant que les États-Unis subventionnent le Canada au moyen de leurs relations commerciales.

Un porte-parole du cabinet du premier ministre a expliqué que Justin Trudeau n'était pas un membre officiel du comité des relations entre les États-Unis et le Canada, mais que sa présence souligne l'importance du travail du comité pour protéger les intérêts canadiens.

Le comité a été composé de membres et de dirigeants différents après le remaniement ministériel qui a suivi la démission de Chrystia Freeland. Le nouveau ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, est désormais membre du comité, et le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, remplace Mme Freeland à la présidence.

M. Trudeau s'est rendu en Floride le 30 novembre pour rencontrer M. Trump, et plusieurs de ses principaux ministres du cabinet ont rencontré l'équipe du président élu vendredi dernier.

Après la réunion du comité, le premier ministre s'est rendu à l'ambassade des États-Unis à Ottawa et a signé un livre de condoléances pour l'ancien président américain Jimmy Carter, décédé à l'âge de 100 ans le 29 décembre. Il n'a pas parlé aux médias lors de l'événement et n'a aucun autre événement public prévu à son programme vendredi.

À Ottawa, le premier ministre Trudeau continue de subir des pressions pour démissionner de son poste de chef libéral. Elles sont incessantes depuis la démission de Chrystia Freeland du poste de ministre des Finances le mois dernier.

Avant la pause des Fêtes, le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, a déclaré à La Presse Canadienne que M. Trudeau prenait le temps de réfléchir à son avenir politique.

La cheffe du Parti vert, Elizabeth May, a pris pour cible l'administration Trump entrante vendredi matin, soulignant que le Canada ne deviendrait jamais le 51e État.

«Honnêtement, président Trump, habituez-vous à cela», a déclaré Mme May lors d'une conférence de presse, espérant qu'elle serait perçue comme hostile à l'administration Trump.

«Nous aimons notre pays. Et c'est un pays. C'est une nation. Et nous n'aspirons pas à être le 51e État. Alors, n'en entendons plus parler. Si c'était une blague, ce n'était jamais drôle, et ça s'arrête maintenant.»
- Elizabeth May, cheffe du Parti vert

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Même si elle doute que ses commentaires soient vus par Donald Trump lui-même, Mme May pense que de nombreux Canadiens veulent entendre les dirigeants du pays être plus explicites dans leur rejet du récit actuel de l'adhésion du Canada aux États-Unis.

La cheffe du Parti vert a cité comme exemple une chronique publiée plus tôt cette semaine par l'ancien député libéral Clifford Lincoln.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a également rejeté cette idée avant les vacances.

Avec des informations de Nick Murray pour La Presse canadienne.

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