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JJ Watt, athlète vedette et ancien ailier défensif de la NFL, adore Caul Caufield et la poutine.
JJ Watt, athlète vedette et ancien ailier défensif pour la NFL, tend son immense main pour qu’on lui serre la pince. Quand on lui mentionne qu’on vient de Montréal, son visage s’illumine et il lance «Ah, Cole Caufield, mon ami!».
Le ton était donné pour une fascinante rencontre avec celui qui a terrorisé ses opposants, et surtout les quarts-arrières adverses, durant plus d’une décennie dans la NFL.
Alors qu’on pensait glisser une note à Watt au sujet de Caufield, il s’est plutôt fait un plaisir d’en discuter après avoir posé cette question cruciale: «avez-vous une poutine pour moi?
«J’adore la poutine, j’en suis un grand fan. J’ai joué quelques fois au hockey au Québec durant ma jeunesse. C’était la première fois que je mangeais de la poutine et c’est encore un souvenir savoureux dans ma tête», a-t-il raconté.
Mais revenons à Caufield qui a évolué pour Wisconsin, l’alma mater de Watt, ce qui leur a permis de tisser des liens.
«Maintenant nous sommes des amis, je voulais assister à une partie durant les éliminatoires, mais c’était durant la COVID-19. Personne ne voulait me laisser entrer au Canada. Je vais devoir me reprendre, car l’ambiance semble magnifique», a confié Watt qui se souvenait d’avoir joué quelques tournois dans la province québécoise et peut-être même le tournoi pee-wee de Québec.
Avec ce qu’il a accompli sur le terrain, Watt voue un grand respect pour Caufield qui parvient, lui aussi, à réussir des jeux d’impact.
«Il a ce talent pour réussir des jeux! Que ce soit marquer des buts ou aider un coéquipier à y arriver. Bref, c’est un joueur fascinant à regarder jouer.»
On a adoré la gentillesse de Watt qui s’est prêté à cette disponibilité média dans le cadre de la rencontre avec les personnalités du réseau CBS qui diffusera le Super Bowl LVIII.
Sauf qu’on n’a pas tardé à faire dévier la conservation sur le football. Surtout que Watt démontre déjà une grande aisance à ses premières armes comme analyste.
Notre première question cherchait à savoir quelle ligne défensive pourrait s’illustrer au Allegiant Stadium.
«C’est une bonne question, ce sont deux excellentes unités évidemment. Les Niners misent sur plusieurs athlètes de grande qualité et la ligne défensive des Chiefs joue très bien récemment. Je trouve que la perte de Charles Omenihu est sous-estimée donc j’accorderais un léger avantage aux 49ers», a-t-il tranché.
Mais sur le même souffle, Watt a replongé dans ses souvenirs frustrants quand il devait s’attaquer à Patrick Mahomes.
«Ce qui est fascinant avec Mahomes, c’est que même quand je battais mon opposant, il avait un bras assez puissant pour reculer de cinq à dix verges, et même 20, tout en complétant une passe. Je vous l’assure, c’est très frustrant pour un joueur de ligne défensive», a insisté Watt.
Par conséquent, Watt impute la responsabilité sur Nick Bosa et ses partenaires de réussir des jeux déterminants à ses dépens.
Autre preuve que Watt saisit déjà très bien la portée de son rôle de personnalité médiatique, il a continué de se porter à la défense de Brock Purdy qui attise la haine de certains partisans.
«Je trouve qu’il joue de manière formidable, on n’a qu’à regarder les chiffres. Il a peut-être connu un match plus difficile contre les Ravens alors que tout le monde avait les yeux rivés sur lui. Mais, en seulement deux ans, il a déjà beaucoup accompli et je n’arrive pas à comprendre pourquoi il y a autant de négativité envers lui. Habituellement, on aime les histoires des négligés», a témoigné l’homme de 34 ans qui affichait une forme physique impeccable.
«D’ailleurs, c’est si difficile de se préparer pour contrer l’attaque des Niners, ils ont tant de munitions différentes. Ils peuvent tout réussir offensivement, peu importe le style», a-t-il poursuivi.
Les yeux de Watt brillaient en parlant du duel qui se dessine au Super Bowl, mais la retraite le rend heureux.
«Je vais toujours m’ennuyer de la camaraderie et de la compétition. Ce sera le cas pour le reste de ma vie. Et non, je ne vais pas me diriger vers le métier d’entraîneur. Ça exige trop de temps et d’énergie. De plus, tu es visé par une somme ridicule de critiques au quotidien», a-t-il expliqué en riant.
Petite anecdote pour terminer. La veille de chaque match, Watt demandait aux entraîneurs quel serait le premier jeu offensif de son équipe. Pour sa dernière rencontre, il avait posé la question à l’entraîneur-chef Kliff Kingsbury qu’il décrit comme un ami pour la vie.
«Il m’a répondu “Arrange-toi pour avoir ton casque à proximité. Soit qu’on retournera en défense immédiatement ou qu’on marquera un touché“. Oh qu’il avait vu juste, on avait compté un touché, celui d’AJ Green, c’était fou comme jeu», a conclu Watt à propos de l’un de ses moments préférés
Pour tous les détails, RDS.ca.