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Le projet Sexto a vu le jour en 2016 à Saint-Jérôme.
Les policiers de Saint-Jean-sur-Richelieu possèdent un nouvel outil afin de s'attaquer au sextage.
Ils peuvent maintenant recourir au Projet Sexto qui est un partenariat entre les sept écoles secondaires du territoire (Centre de services scolaires des Hautes-Rivières, Commission scolaire anglophone Riverside, École secondaire Marcellin-Champagnat) le corps de police et le bureau jeunesse du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
L'initiative, créée par le Service de police de la Ville de St-Jérôme en 2016, permet une résolution de la problématique sans passer par les procédures traditionnelles qui peuvent être pénibles et longues.
La trousse d’intervention SEXTO aide les établissements scolaires de niveau secondaire à contrer rapidement et efficacement toute forme d’intimidation ou de violence liée au phénomène de sextage chez les jeunes.
Le matériel et toutes les étapes à suivre y sont rassemblés pour faciliter la prise en charge de la situation, de façon légale et efficace, par l’intervenante ou l’intervenant scolaire. Celui-ci communique avec la police, en contact avec les procureurs.
Ces procureurs déterminent la nature de l’acte commis : est-il impulsif ou malveillant?
Dans leur analyse, ils tiennent compte, entre autres :
des circonstances;
du niveau de maturité des jeunes impliqués;
de la nature de leurs gestes;
de leurs intentions.
Il s’agit d’une façon de faire adaptée à la réalité des jeunes et au phénomène que SEXTO cherche à prévenir et à contrer.
Dans le cas d’un acte impulsif, le dossier est renvoyé aux policières et aux policiers et traité par la rencontre de sensibilisation SEXTO.
Au poste de police, les policiers rencontrent, individuellement, les élèves impliqués en compagnie d’un tuteur, d’une tutrice ou d’un parent, pour les sensibiliser aux conséquences légales, sociales, psychologiques et physiques du sextage. Cette méthode est une mesure non judiciaire appliquée dans la grande majorité des cas.
S’il s’agit d’un acte malveillant, le dossier est traité par la méthode traditionnelle, c’est-à-dire une enquête criminelle complète par la police.
Dans le cadre du projet SEXTO, cette voie est privilégiée lorsqu’un cas de sextage est le fruit d’une récidive. La police et les procureurs traitent ces dossiers de façon prioritaire.
Depuis la création de cet outil, c’est près de 1700 dossiers de sextage impliquant 5650 adolescents qui ont été traités.