Début du contenu principal.
Après une évaluation médicale, la DPJ affirme que l'enfant a un développement physique tout à fait normal, sans aucune anomalie ou malformation.
La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du CIUSSS de la Capitale-Nationale ne retient aucun signalement dans le dossier de la fillette de 2 ans de la région de Québec, soupçonnée d'avoir été victime d'une excision.
Après une évaluation médicale, la DPJ affirme que l'enfant a un développement physique tout à fait normal, sans aucune anomalie ou malformation.
L'organisme ajoute que son développement psychomoteur se situe au-delà des attentes selon l’âge.
À lire également:
La DPJ souligne que les parents de la fillette ont pleinement collaboré à l'enquête, et que celle-ci n'aura pas de suite. Un soutien leur sera cependant offert en raison du traumatisme provoqué par la médiatisation de cette affaire.
«Nous leur offrons actuellement des services de soutien afin de les accompagner dans cette épreuve qu’ils vivent de façon traumatisante et blessante», a déclaré Patrick Corriveau, directeur à la DPJ du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Ce sont des éducatrices en garderie qui avaient déposé un signalement à la DPJ il y a quelques semaines, croyant que la petite fille avait été excisée. Au départ, la DPJ n'avait pas voulu traiter le dossier jugé trop délicat, selon ce qu'a rapporté la chroniqueuse de La Tribune Karine Tremblay, qui a initialement relayé l'histoire.
À la suite du partage dans les médias de l’histoire de la fillette, la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPDJ) a ouvert une enquête, dont les conclusions sont encore attendues.
La fillette est née au Québec, mais ses parents sont originaires de l’Afrique du Nord. C’est une éducatrice de garderie de la région de Québec qui aurait remarqué «qu’il manquait une partie de l’anatomie de la petite fille» lors d’un changement de couche, d'après ce qu'a rapporté Karine Tremblay.
Avec la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.