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Alors que le nombre d’utilisateurs de BIXI augmente, certains craignent que le réseau ait de la difficulté à suivre.
Le vélo prend plus de place que jamais dans les rues de Montréal et le service de vélopartage BIXI connaît une croissance fulgurante. Alors que le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter, certains craignent que le réseau ait de la difficulté à suivre le rythme.
La scène n’est pas rare pour les Montréalais qui utilisent BIXI: un homme s’approche de la station où il ne reste qu’un seul vélo, son casque déjà sur la tête. Lorsqu’il tente de le déverrouiller à l’aide de son téléphone, un message d’erreur apparaît: «Ce vélo n’est pas disponible. Essayez plutôt un autre.»
«Il faut que je trouve une autre station quelque part. Elles ne sont pas loin, mais c'est quand même pas ici», dit-il.
En se promenant dans le quartier Laurier-Est, sur le Plateau Mont-Royal, un mercredi matin vers la fin de l’heure de pointe, Noovo Info a constaté que de nombreuses stations de BIXI étaient complètement vides. Une situation qui n’a rien d’exceptionnelle dans ce secteur. Malgré tout, de nombreux utilisateurs rencontrés ont dit être satisfaits du service offert par BIXI Montréal.
«Ils font vraiment des efforts, il y a de plus en plus de stations de BIXI partout, alors pour vrai des fois tu marches deux coins de rue, mais généralement je suis satisfaite», explique Catherine-Maude, qui est abonnée à BIXI pour la première fois cet été.
Elle apprécie le service de vélopartage qui lui fait moins utiliser sa voiture en plus de lui faire faire de l’exercice physique, nous dit-elle.
Le succès de BIXI dans la métropole est phénoménal et explique la difficulté à équilibrer les stations du réseau. Le 14 juin dernier, BIXI a enregistré près de 76 000 déplacements en une seule journée, un record.
La croissance de l’utilisation du service est également notable: alors que 1 278 560 déplacements à BIXI étaient enregistrés en mai 2022, ce nombre a bondi à 1 722 162 en mai 2024.
Joint au téléphone, le porte-parole de BIXI, Pierre-Luc Marier, affirme être au courant des difficultés que peuvent rencontrer certains usagers. Il affirme que celles-ci sont propres à certains quartiers à l’heure de pointe et que «les citoyens à l’extérieur du centre ne vivent jamais ces situations-là».
Parmi les solutions mises en place par BIXI pour remédier à ces problèmes, M. Marier note le travail fait par les équipes sur le terrain pour rééquilibrer le réseau, notamment en vue des heures de pointe.
Il nous rappelle également l'existence de stations dépôt, qui ont une capacité illimitée puisqu'un valet récupère les vélos. Celles-ci se trouvent au centre-ville les jours de semaine, ainsi qu’ailleurs en ville lors d’événements spéciaux.
Rappelons également que BIXI a mis en place le programme AMI BIXI qui permet d’accumuler des points pour remporter des récompenses en «prenant un vélo dans une station pleine et/ou en ramenant un vélo dans une station vide».