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La CNESST conclut que les risques d'effondrement du bâtiment de ferme ont été mal évalués.
La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) conclut que les risques d'effondrement ont été mal évalués lors d'un incendie de ferme qui a coûté la vie à un pompier le 24 mars dernier, à Saint-Edmond-les-Plaines.
À la suite de l'accident, la CNESST a d'ailleurs interdit à l'employeur de faire pénétrer des pompiers dans un bâtiment en flammes tant et aussi longtemps que l'analyse n'a pas démontré que cette stratégie est sécuritaire.
Le processus doit être rigoureux, précise le porte-parole de la CNESST, David Blouin.
«Une analyse complète qui va permettre notamment d'évaluer les risques et les bénéfices associés à une intervention. Une analyse aussi qui va prendre en considération le temps qui s'est écoulé entre l'appel initial et l'arrivée sur les lieux, afin d'évaluer justement les possibilités d'effondrement.»
L'utilisation d'une caméra thermique pour effectuer une enquête à 360 degrés afin de préciser l'ampleur de l'incendie est aussi recommandée.
La CNESST transmettra les conclusions de son enquête à plusieurs associations, dont l’École nationale des pompiers du Québec et le Regroupement des associations de pompiers du Québec.
Le jour de l'accident, l'appel est entré vers 17h10 au 911 pour signaler un incendie dans un bâtiment de ferme à Saint-Edmond-les Plaines. À leur arrivée sur les lieux, vers 17h23, deux pompiers ont été autorisés à entrer dans le bâtiment.
Des composantes du bâtiment, dont un rail suspendu pour nourrir les animaux, se sont toutefois effondrées, écrasant l'un des pompiers. Ses collègues ont tenté de le retrouver pour lui porter secours, mais en vain. L'homme a finalement été extirpé des débris vers 18h47.