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Lahore, capitale de 14 millions d'habitants du Pendjab et centre culturel du Pakistan, est restée mercredi la ville la plus polluée du monde, avec un indice de qualité de l'air de plus de 1100.
Une pollution de l'air record dans la province du Pendjab, au Pakistan, a poussé les autorités à fermer d'autres écoles mercredi et des fonctionnaires ont été invités à travailler de chez eux, alors que les médecins signalent une augmentation du nombre de personnes qui réclament des soins pour des maladies liées au smog.
Marriyum Aurangzeb, ministre de haut rang de la province du Pendjab, a exhorté les habitants à porter volontairement le masque et éviter les déplacements inutiles, sans quoi le gouvernement sera contraint «de procéder à un confinement complet».
Lahore, capitale de 14 millions d'habitants du Pendjab et centre culturel du Pakistan, est restée mercredi la ville la plus polluée du monde, avec un indice de qualité de l'air de plus de 1100 — alors que tout ce qui dépasse 300 est considéré comme dangereux pour la santé.
Les autorités avaient fermé au début de la semaine les écoles à Lahore; elles l'ont fait mercredi pour les écoles de 18 districts environnants.
La ministre Aurangzeb a déclaré que 50 % des employés du gouvernement à Lahore avaient été priés de travailler à domicile jusqu'à la semaine prochaine.
Des milliers de gens se sont rendus dans les hôpitaux et les cliniques privées se plaignant de toux ou de brûlures aux yeux à cause de la pollution.
«Des dizaines de milliers de patients souffrant de maladies respiratoires ont été traités dans les hôpitaux et les cliniques en une semaine», a déclaré Salman Kazmi, vice-président de l'Association médicale pakistanaise.
Selon M. Kazmi, on peut voir des gens tousser partout où l'on va à Lahore, mais les gens ne portent toujours pas de masques faciaux pour se protéger de la pollution.
Les autorités de la ville ont déjà interdit la cuisson au barbecue sans filtre, ainsi que l'utilisation de pousse-pousse motorisés, les «rickshaws». Les salles de réception pour les mariages doivent fermer à 22 h.
Le gouvernement du Pendjab a déclaré qu'il étudiait également des façons de provoquer des précipitations artificielles afin de lutter contre cette pollution.