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Un dispositif a été installé afin de contenir l’eau qui a été contaminée par la matière.
La Garde côtière canadienne (GCC) et Urgence-Environnement tentaient de contenir la marée noire vendredi, qui a été signalée dans les eaux du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Pointe-aux-Trembles.
La Garde côtière canadienne a indiqué avoir reçu, jeudi, un rapport confirmant une nappe de pollution, de source inconnue, entre la 13e avenue et l’avenue du Tricentenaire, dans les environs de Montréal.
Noovo Info est allée constater les dégâts sur le terrain. À voir dans la vidéo.
Selon un message publié vendredi après-midi par le ministre de l'Environnement du Québec, qui dit suivre la situation de près, «le résultat des analyses indique que la substance en cause est de l’huile à moteur».
Benoit Charette a ajouté que «des mesures de mitigation ont été mises en place et une entreprise a été mandatée pour effectuer le pompage du produit» et que «le travail pour trouver la source de la pollution se poursuit».
La Garde côtière a indiqué avoir mobilisé la compagnie Urgence Marine Environnement «qui a déployé des estacades pour contenir le déversement».
La GCC et Urgence Marine Environnement tenteraient également d'élaborer «un plan de réhabilitation du rivage pollué».
Le Service canadien de la faune et Environnement et Changement climatique Canada ont aussi été contactés par la Garde côtière canadienne «au sujet des oiseaux souillés observés dans la région».
La GCC conseille au public de ne pas s’approcher des nappes de pollution.
Tant les résidents du secteur que les groupes environnementaux appréhendent les conséquences du déversement.
«Ça m'inquiète», dit un habitant, qui craint les impacts sur la marina avoisinante et qui aimerait voir le gouvernement agir rapidement pour trouver le coupable.
Le Service canadien de la faune et Environnement et Changement climatique Canada ont aussi été contactés par la Garde côtière canadienne au sujet «des oiseaux souillés» observés dans la région.
«J'ai vu des oiseaux morts et hier (jeudi), des poissons morts ont été ramassés par un groupe environnemental local», a indiqué Alain Saladzius, qui était sur place vendredi matin dans l'est de Montréal.
Celui qui est président de la Fondation Rivières demande que soit développée une application d'alerte pour ce type de déversement «pour permettre de localiser rapidement l'origine de la pollution».
Actuellement, lorsqu'un citoyen est témoin d'une situation qui menace la faune ou la flore, il doit appeler Urgence-Environnement.
«Mais il faut trouver le bon numéro» et «ça arrive régulièrement que des citoyens nous écrivent lorsqu'ils voient des déversements, car ils ne savent pas qui avertir», a ajouté Alain Saladzius.
La Ville de Montréal a indiqué avoir envoyé le service de l’inspection sur place et demeure en communication étroite avec le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Dans un message écrit, la Ville a tenu à rassurer la population que l’eau potable peut être consommée sans danger.