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Un groupe de conservateurs de longue date plaide pour que les candidats à la direction élaborent des plans crédibles sur le climat, tandis que l'abrogation de la tarification fédérale sur le carbone est apparue comme l'une des premières promesses de la course.
Ken Boessenkool, directeur exécutif du groupe récemment constitué Conservatives for Clean Growth, dit qu'il ne considère pas l'établissement d'un prix sur le carbone comme l'élément décisif d'un bon plan de lutte contre le changement climatique.
Le groupe a émergé peu de temps après que les conservateurs ont commencé à chercher un nouveau chef et se définit comme croyant en la nécessité pour le Parti conservateur du Canada d'avoir un plan «stable, crédible et à long terme» pour atteindre un objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre.
«Il y a plusieurs façons d'y arriver», a déclaré M. Boessenkool, qui a auparavant été conseiller de différents chefs conservateurs, dont l'ancien premier ministre Stephen Harper.
«Il y a des incitations ou des réglementations intelligentes, reposant sur la technologie», a-t-il ajouté.
Pierre Poilievre, le député très en vue de la région d'Ottawa qui a été le premier à annoncer sa candidature le mois dernier, s'est rendu en Saskatchewan cette semaine pour dévoiler ses politiques énergétiques, qui ont commencé par une promesse d'abroger la tarification du carbone du gouvernement libéral.
Appelant cela une «taxe», M. Poilievre a défini l'enjeu comme une question de coût et a plutôt promis que son plan environnemental se concentrerait sur la technologie.
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«Je suis le seul candidat au poste de premier ministre qui protégera les chèques de paie des gens et rendra la vie plus abordable en annulant la taxe sur le carbone», a-t-il déclaré vendredi.
M. Boessenkool a déclaré que le nouveau groupe, qu'il a cofondé aux côtés de l'ancienne ministre fédérale Lisa Raitt et de l'ancien ministre albertain Jim Dinning, souhaite travailler avec n'importe quel candidat sur ses propositions.
«Quelle approche Pierre Poilievre va-t-il utiliser pour développer une politique crédible sur le changement climatique qui va utiliser la technologie? C'est la question que les conservateurs devraient lui poser», a déclaré M. Boessenkool.
«Il a dit qu'il allait s'attaquer au climat avec la technologie -- Très bien, mais comment?»
M. Poilievre a déclaré qu'il abrogerait ce qu'il appelle les lois «anti-énergie» du premier ministre Justin Trudeau.
À Regina, il a déclaré que s'il devenait chef du Parti conservateur du Canada et était élu comme prochain premier ministre, il abrogerait plusieurs lois qui affectent l'industrie pétrolière et gazière.
Il a également déclaré qu'il abrogerait l'interdiction des pétroliers dans le nord de la Colombie-Britannique et construirait davantage de pipelines canadiens.
Il a dit qu'il présenterait de nouvelles lois qui soutiendraient le secteur de l'énergie tout en protégeant l'environnement, et qu'il y aurait des consultations avec les Premières Nations.
Un jour plus tôt, M. Poilievre avait fait campagne à Saskatoon et annoncé qu'il se débarrasserait de la «taxe sur le carbone».
Il dit que la «taxe sur le carbone» fait grimper les coûts pour les Canadiens ordinaires, et il croit qu'il peut convaincre les familles de banlieue de la classe moyenne avec ses politiques.
Jusqu'à présent, M. Poilievre est le seul candidat déclaré dans la course à la direction du Parti conservateur. Le parti doit élire son nouveau chef le 10 septembre.