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Colleen Hawley, 74 ans, a déclaré qu'elle avait fait le voyage depuis Amherst, en Nouvelle-Écosse.
Les rues glaciales et enneigées du Vieux-Montréal étaient pour la plupart vides avant les funérailles de l'ancien premier ministre Brian Mulroney, à l'exception d'une poignée de personnes déterminées qui se sont rassemblées au bord de la barrière de sécurité entourant la basilique Notre-Dame.
Les membres du public n'étaient pas autorisés sur la place publique devant l'église, laissant les partisans de M. Mulroney flâner sur les trottoirs le long du périmètre dans l'espoir d'apercevoir le cortège funèbre.
Colleen Hawley, 74 ans, a déclaré qu'elle avait fait le voyage depuis Amherst, en Nouvelle-Écosse, pour dire au revoir à son premier ministre préféré, un homme qu'elle disait admirer pour son bon sens et son dévouement envers le Canada.
Elle s'est d'abord tenue seule dans la rue enneigée à l'ouest de la basilique, se disant déterminée à assister au cortège funèbre de M. Mulroney, malgré le temps et ses chaussures de plus en plus humides.
«Je suis vraiment désolée qu'il nous ait quittés», a-t-elle déclaré.
Un petit groupe de personnes s'est finalement formé autour d'elle. Parmi elles se trouvaient Pauline et Brenda Woodall, des sœurs de l'Ontario venues à Montréal pour les Championnats du monde de patinage artistique ce week-end et qui ont eu envie de s'arrêter aux funérailles.
«Nous avons pensé que c'est un moment de l'histoire et qu'il était un véritable homme politique et homme d'État, alors nous avons pensé que nous lui rendrions hommage», a affirmé Pauline Woodall, 66 ans.
«C'était un homme formidable, quand on pense à tout ce qu'il a fait pour notre pays, a ajouté Brenda, 60 ans. Il aimait notre pays.»
À un pâté de maisons de là, Michel Morin, 65 ans, s'est abrité de la neige dans l'embrasure d'une porte située en face de la basilique. Il a dit avoir quitté Québec tôt samedi matin dans l'espoir d'assister à la cérémonie funéraire, mais qu'il était consterné de ne pas pouvoir s'approcher de l'événement. Des tentes et une scène pour les membres des médias bloquaient en grande partie la vue de M. Morin sur l'église.
«Je pensais qu'il était important de venir ici pour dire un dernier au revoir', a soutenu M. Morin, qualifiant affectueusement M. Mulroney, un compatriote québécois, de «petit gars de chez nous».
À proximité, Kathleen Girard, 61 ans, a tenté d'apercevoir certains des invités les plus en vue des funérailles alors qu'ils entraient dans la basilique, parmi lesquels figuraient de nombreux anciens dirigeants politiques, la légende du hockey Wayne Gretzky et l'acteur Ryan Reynolds. Elle est venue à Montréal de Plessisville, au Centre-du-Québec, pour un autre événement, mais a affirmé qu'elle respectait ce qu'elle a décrit comme la personnalité terre-à-terre et l'altruisme de M. Mulroney.
«Dans tous les entretiens avec les gens qui l'ont connu, ils disent que c'était un homme très humain, très proche des gens, a indiqué Mme Girard. Quand il prenait des décisions, il ne le faisait pas pour lui-même, pour son prestige, il les prenait pour la communauté.»