Début du contenu principal.
«Nous sommes très conscients des difficultés d'accès aux soins», répond Christian Dubé.
De plus en plus de Québécois se tournent vers le réseau privé de la santé pour recevoir des soins, selon un coup de sonde dévoilé mardi matin dans le Journal de Québec.
Que ce soit pour un vaccin ou pour une chirurgie, au cours des cinq dernières années, le taux de Québécois qui optent pour le réseau privé pour obtenir des services médicaux a augmenté de 17 %. En payant eux-mêmes pour le service ou avec une assurance, 42 % des répondants ont dit avoir eu recours à des services non couverts par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) au cours des cinq dernières années alors que cette proportion était de 25 % en 2019.
Les résultats du sondage de la firme Léger montrent également que 39 % des personnes estiment que la qualité des soins de santé du réseau public est moins bonne qu’au privé alors que 8 % croient que c'est au public que la qualité est meilleure.
Le sondage a été réalisé du 27 au 29 septembre auprès de 1002 Québécois. Il n'est pas possible de calculer une marge d'erreur pour un échantillon en ligne, mais habituellement la marge d'erreur pour un échantillon de cette taille serait de 3,1 %, 19 fois sur 20.
La pandémie a souvent été citée au cours des dernières années pour expliquer la dégradation de l'accès aux soins. Or, 56 % des Québécois pensent que les services de soins de santé sont pires qu'avant 2019. Seulement 5 % estiment qu'ils sont meilleurs et 23 % sont d'avis que c'est du pareil au même.
Déclaration concernant l’accès aux soins (15/10/2024)👇🏼https://t.co/GEKALGkzWL pic.twitter.com/qSfqh79QcZ
— Christian Dubé (@cdube_sante) October 15, 2024
Il a cité des exemples de mesures que son gouvernement a mis en place pour améliorer l'accès aux soins, dont le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) pour prendre rendez-vous avec un médecin de famille. Il a souligné également que plus de pouvoirs ont été accordés à certains professionnels pour mieux soigner la population, notamment les pharmaciens et les infirmières praticiennes spécialisées.
M. Dubé a aussi mentionné que le réseau de la santé a temporairement recours aux centres médicaux spécialisés pour rattraper le retard accumulé en chirurgie. Sur cet enjeu, le sondage montre que les Québécois sont divisés. Une proportion de 38 % des répondants affirment que l'on devrait encourager le recours aux cliniques privées alors que 37 % s'y opposent. Le quart des personnes sondées se sont abstenues de répondre à cette question.