Début du contenu principal.
«J’ai trouvé en Sandro Grande un homme sincère dans ses excuses et j’ai pu discuter de la situation avec sa famille, qui a évidemment vécu une situation très difficile au courant des dernières semaines», a affirmé M. St-Pierre Plamondon.
Dans une publication diffusée sur les réseaux sociaux dimanche, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a dit accepter les excuses de Sandro Grande concernant ses propos sur l’attentat du Métropolis.
«Dans la mesure où madame Marois ne souhaite pas voir monsieur Grande être ostracisé ou ‘’cancellé’’, je me sens à l’aise, à titre de chef de notre formation politique et de notre mouvement, d’accepter ses excuses et ainsi permettre à monsieur Grande de tourner la page, pour qu’il puisse contribuer le plus positivement possible à notre société dans la suite des choses», a écrit M. St-Pierre Plamondon.
La rencontre entre les deux hommes a duré plus d’une heure et s’est déroulée aux locaux de la permanence du parti, à Montréal.
À lire également :
«J’ai trouvé en Sandro Grande un homme sincère dans ses excuses et j’ai pu discuter de la situation avec sa famille, qui a évidemment vécu une situation très difficile au courant des dernières semaines», a affirmé M. St-Pierre Plamondon.
«Comme je l’ai mentionné dès ma première intervention entourant la nomination de monsieur Grande par le CF Montréal, notre objectif au Parti Québécois n’est pas de «canceller» un individu, ni de punir ou obtenir vengeance, mais bien de s’assurer que nous vivons dans une société respectueuse et démocratique, où chaque personne se sent en sécurité, indépendamment des idées qu’elle défend», a souligné le chef du PQ.
M. St-Pierre Plamondon a ajouté avoir profité de cette rencontre pour expliquer comment «dès les origines du mouvement qu’[il] a la chance de représenter, les menaces, le mépris et même les pendaisons ont servi d’outil pour réprimer l’idée légitime que les Québécois deviennent un jour un peuple normal qui décide par lui-même».
M. Grande et M. St-Pierre Plamondon devraient organiser conjointement des activités sur les thèmes de la prévention de la haine et la promotion du dialogue démocratique respectueux et humain, «une fois que la poussière serait retombée».
Grande s’était retrouvé sous les feux de la rampe après que des propos qu’il a tenus sur l’attentat contre la première ministre Marois au Métropolis en 2012 ont fait surface.
«La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible!!! Marois!!! La prochaine fois mon gars! J’espère!», avait-il écrit. Sandro Grande s’était alors défendu en affirmant que son compte avait été piraté.
L’ex-footballeur a toutefois reconnu avoir traité les électeurs séparatistes de «ploucs» (hillbillies), ajoutant qu’ils étaient «si stupides que c’en est inimaginable».
Jointe par La Presse canadienne, l’ancienne première ministre Pauline Marois avait brièvement commenté la décision de l’équipe montréalaise de faire amende honorable au lendemain de sa décision très controversée.
«La seule chose que je peux vous dire, c’est que ce sont des propos inadmissibles et condamnables, je ne veux pas faire d’autres commentaires, la solution a été trouvée et c’est tant mieux», a indiqué l’ancienne première ministre.
Sandro Grande et Mme Marois se sont par la suite échangés des lettres. «On me dit que vous et des membres de votre famille recevez des messages blessants dans la foulée des derniers évènements. Cela va totalement à l’encontre de mes valeurs. Si vous croyez que la publication de votre lettre et de ma réponse peut aider à tourner la page, je vous encourage à le faire», a notamment écrit l’ancienne première ministre.
Avec des informations de Julien Denis, Novoo Info, et de La Presse canadienne.