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L’organisateur du rassemblement du «Convoi de la liberté», Chris Barber, était en contact en continu avec Pat King.
Selon des documents judiciaires obtenus par CTV News, Pat King a participé à la planification et à la logistique de la manifestation du Convoi de la liberté, malgré le fait que les organisateurs aient nié sa participation.
Cet article est une traduction du contenu de CTV News
par Jordan Gowling et Mackenzie Gray
L’organisateur du rassemblement du «Convoi de la liberté», Chris Barber, était en contact en continu avec King. Ils s’envoyaient régulièrement des SMS et s’appelaient l’un l’autre, selon les informations saisies par la police sur le téléphone de Barber.
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Ces messages montrent que Barber a d’abord contacté King le 14 janvier, deux semaines avant l’arrivée du convoi à Ottawa, et lui a proposé de l’ajouter comme administrateur sur la page Facebook Take back our Freedoms Convoy 2022.
Selon les documents, l’organisatrice Tamara Lich a convoqué une réunion avec Barber et King le 18 janvier et a demandé directement à King son réseau de contacts impliqués dans la manifestation.
«Pouvez-vous m’organiser une réunion avec les capitaines de route?» a demandé Lich le 18 janvier. «Pouvez-vous me donner une idée du nombre de conducteurs que chaque capitaine supervise?»
King a également participé à un certain nombre d’échanges texto de groupe avec les organisateurs du convoi, afin de définir la stratégie et la logistique. La participation de King inclut la diffusion d’informations sur la manifestation dans sa balado, à la provision de nourriture sur la route pendant le périple du convoi à travers le Canada, en passant par des mises à jour sur Facebook.
Au fur et à mesure que la manifestation du convoi a attiré l’attention, des questions liées aux commentaires antérieurs de King en ligne ont commencé à faire surface. Barber a reçu plusieurs messages de partisans de la manifestation, soulignant leurs préoccupations.
«Chris, je vous suis toujours, mais Twitter est en train de devenir fou après que Pat King ait dit des choses qui lui donnent l’air violent», a écrit un partisan à Barber sur TikTok, le 25 janvier.
Un jour plus tard, Lich s'est également fait l'écho des préoccupations concernant King.
«S'il n'arrête pas maintenant et tout de suite, il doit rentrer chez lui, Chris. Honnêtement, je déteste faire ça. Je crois qu'une partie de son cœur est là pour les bonnes raisons, mais il va tout faire tomber.»
Dans une vidéo envoyée à Barber, on entend King dire que «la seule façon de résoudre ce problème, c'est avec des balles.»
King a également exprimé son soutien à la «théorie du remplacement des Blancs», une théorie du complot qui fait naître la crainte que les Caucasiens soient remplacés par plusieurs moyens.
Au fur et à mesure que la manifestation du convoi progressait à Ottawa, Barber a commencé à exprimer ses propres préoccupations quant à son association avec King et à la nécessité de distancier le mouvement de lui.
«Pat King doit rentrer chez lu», a écrit Barber dans un message adressé le 2 février à Glen Carritt, organisateur local du convoi en Alberta.
Le matin du 10 février, King et d'autres partisans ont ralenti les véhicules autour de l'aéroport international d'Ottawa, limitant ainsi l'accès. Barber a envoyé un texto à King lui disant que l'aéroport était «trop encombrés, nous voulons une présence, mais pas une fermeture». King a répondu que le ralentissement était terminé, mais s'est demandé pourquoi Barber lui envoyait des messages, car «je n'ai rien à voir avec vous».
Il y a plusieurs appels manqués de King à Barber pendant la dernière semaine de la manifestation à Ottawa. Cependant, les deux hommes sont restés en contact jusqu'à ce que Barber soit arrêté le 17 février.
Barber est actuellement en liberté sous conditions en Saskatchewan. Il est accusé de méfait, d'intimidation, d'intimidation par le conseil, d'obstruction par le conseil à la police et d'obstruction à la police.
Lich est de retour dans une prison d'Ottawa, après que la Couronne a allégué qu'elle avait enfreint les conditions de sa libération sous caution en communiquant avec le porte-parole du convoi, Tom Marazzo, lors d'un évènement à Toronto. Elle fait face à une nouvelle accusation de violation d'engagement, ainsi qu'à des accusations antérieures de méfait, d'incitation au méfait, d'obstruction à la police, d'incitation à l'obstruction à la police, d'incitation à l'intimidation et d'intimidation par blocage et obstruction d'une ou de plusieurs routes en rapport avec la manifestation.