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Un pasteur condamné à 8 mois de prison pour abus sexuel sur une fille de 13 ans
Un ancien pasteur de l’église presbytérienne de Montréal-Ouest a été condamné vendredi à huit mois de prison pour avoir abusé sexuellement d'une fille de 13 ans.
Attention: cet article contient des détails qui peuvent être perturbants pour certains lecteurs.
Un ancien pasteur de l’église presbytérienne de Montréal-Ouest a été condamné vendredi à huit mois de prison pour avoir abusé sexuellement de la fille de 13 ans d’un membre de sa congrégation.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Samson Afoakwah a été accusé en 2022 d’agression sexuelle contre un mineur.
Le père de la victime a déclaré à la police qu’il avait remarqué un changement dans le comportement de sa fille à la maison. Après avoir discuté avec elle, l’adolescente a admis ce qui se passait, et son père a immédiatement avisé la police.
«Je me sens trahi par quelqu’un que je considérais comme un leader spirituel», a déclaré le père à CTV News devant le tribunal vendredi. Il ne peut pas être nommé, car l’identité de sa fille est protégée par une interdiction de publication.
Afoakwah a plaidé coupable à l’accusation.
Le procès a eu lieu à Salaberry-de-Valleyfield, au Québec, car l’accusé vivait près de Pointe-des-Cascades. Les abus, qui ont duré plusieurs mois, ont eu lieu dans le sous-sol de sa maison et dans sa voiture.
Lors d’une déclaration émotionnelle de la victime, maintenant âgée de 16 ans, elle a déclaré au tribunal par vidéoconférence:
«Je te faisais confiance, ne sachant pas que tu étais un pédophile. Tu disais m’aimer, mais tout ce qui t’importait, c’était le sexe […] Tu es un loup déguisé en agneau.»
Son père affirme que la victime lutte toujours avec le traumatisme deux ans plus tard.
Grâce à une négociation de plaidoyer, l’accusation et la défense ont convenu d’une peine de huit mois de prison.
Mais le père est indigné. Il dit que lui et sa famille sont ceux qui ont fini par être ostracisés par leur communauté.
«Quand les membres de l’église ont réalisé que nous avions porté plainte, certains ont décidé de détourner le regard», a-t-il déclaré.
Une fois libéré de prison, Afoakwah restera en liberté conditionnelle pendant deux ans. Son nom restera inscrit au registre des délinquants sexuels pendant dix ans.