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Un an après l'entrée en vigueur de l'interdiction de la thérapie de conversion au Canada, le ministère fédéral de la Justice n'a été informé d'aucun dépôt d’accusation criminelle.
Le ministère fédéral de la Justice affirme qu'un an après l'entrée en vigueur de l'interdiction de la thérapie de conversion au Canada, il n'a été informé d'aucun dépôt d’accusation criminelle pour avoir offert le service.
La thérapie de conversion est la pratique consistant à tenter de changer l'orientation sexuelle d'une personne en hétérosexuelle ou de modifier son expression de genre pour qu'elle corresponde au sexe qui lui a été attribué à la naissance.
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Michael Kwag, directeur du Centre de recherche communautaire de Toronto, rappelle que lorsque la loi a été adoptée, il y a eu beaucoup de satisfaction, mais il signale qu'il reste du travail à faire pour que les procureurs et la police puissent agir en conséquence.
À son avis, la communauté LGBTQ a eu une relation difficile avec la police dans le passé et certaines personnes peuvent hésiter à se manifester.
Michael Kwag et d'autres militants espèrent que le gouvernement fédéral finance des campagnes d'éducation et de sensibilisation sur la thérapie de conversion et ses dangers.
Les défenseurs affirment que même si l'interdiction pourrait avoir un effet dissuasif sur quiconque envisage d'offrir le service, il est toujours disponible au Canada, y compris auprès de jeunes personnes vulnérables.<A