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«Il n'y a aucun projet minier qui va se faire sans qu'il n'y ait une acceptabilité sociale. C'est vrai pour ce projet-là, c'est vrai pour tous les autres projets», a déclaré M. Legault.
Le premier ministre François Legault n’a pas l’intention de laisser les compagnies minières s’installer là où bon leur semble si leurs projets ne sont pas acceptés par la population.
Des citoyens de Mont-Laurier et des environs, dans les Hautes Laurentides, sont extrêmement inquiets de voir le développement d’une mine de graphite dans le secteur du Parc régional du réservoir Kiamika.
«Il n'y a aucun projet minier qui va se faire sans qu'il n'y ait une acceptabilité sociale. C'est vrai pour ce projet-là, c'est vrai pour tous les autres projets», a déclaré M. Legault sous les applaudissements nourris d’une centaine de militants à Sainte-Adèle, dans les Laurentides, alors qu’il présentait la candidate caquiste dans Bertrand, France-Élaine Duranceau, qui tentera de conserver le siège ravi aux péquistes par la ministre Nadine Girault en 2018.
La firme Northern Graphite a fait part de son intérêt pour ce territoire qui, comme de nombreux autres au Québec, présente un potentiel alléchant pour une mine de graphite.
François Legault n’est d’ailleurs nullement surpris de l’intérêt marqué envers les ressources minières québécoises.
«Quand je rencontre des représentants américains ou des représentants allemands – qui sont très dépendants de la Chine pour plusieurs de ces minéraux-là – ils veulent et ont besoin des minéraux. Et il y en a parmi ceux-là qui sont nécessaires, par exemple pour construire des batteries pour les véhicules électriques.»
C’est le cas, notamment, du graphite.
«Donc c'est normal qu'il y ait un engouement. En plus, le prix des métaux, le prix mondial des métaux a augmenté. Mais ce qui est important, c'est de dire: 1- il faut qu'il y ait une acceptabilité sociale autour de la mine; 2- il y a un BAPE, un Bureau d'audiences publiques sur l'environnement. Donc, tout le processus va être suivi.»
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Nadine Girault a annoncé son retrait de la vie politique pour des raisons de santé, après avoir dû suspendre ses activités ministérielles à quelques reprises durant son mandat. Elle a livré un témoignage très émotif devant les militants pour signifier sa déception de ne pas pouvoir poursuivre sa carrière politique et sa gratitude envers ceux qui l’avaient soutenue.
France-Élaine Duranceau est une comptable agréée qui a déjà siégé, notamment, sur le conseil d’administration de l’Agence de revenu du Canada.
Nadine Girault avait enlevé le siège en 2018 avec plus de 6000 voix de majorité après 20 ans de règne incontesté du péquiste Claude Cousineau, qui ne s’était pas représenté à la dernière élection.