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Le parc national le plus achalandé du pays veut mieux aider ses visiteurs à profiter de leur expérience tout en tenant compte des changements climatiques et en améliorant ses relations avec les Autochtones.
Le parc national le plus achalandé du pays veut mieux aider ses visiteurs à profiter de leur expérience tout en tenant compte des changements climatiques et en améliorant ses relations avec les Autochtones.
Le parc national de Banff, en Alberta, a présenté cette semaine son plan directeur 2022.
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Parcs Canada a aussi publié les plans directeurs des autres parcs nationaux des Rocheuses comme Jasper, Yoho ou Lacs-Waterton. Tout comme Banff, ils disent vouloir s'engager à préserver leur environnement tout en tenant compte des changements climatiques et des relations avec les Autochtones.
«Les Canadiens veulent qu'on passe des discussions sur les changements climatiques aux actions», soutient Sal Rasheed, le superintendant du parc national de Banff, qui attire plus de 4 millions de visiteurs par année.
M. Rasheed souhaite collaborer avec la ville de Banff pour la mise en place d'un plan communautaire tenant compte des nouvelles conditions climatiques. Il veut aussi acheter plus de véhicules électriques ou hybrides et réduire la consommation d'énergie dans ses immeubles.
Le parc a renoncé à un projet de téléphérique qui aurait transporté les voyageurs de la ville de Banff à la station de ski du mont Norquay.
«Nous avons fait nos devoirs. Nous avons constaté que ce projet n'était pas faisable et nous sommes passés à autre chose», souligne M. Rasheed.
Le plan fait aussi état de la possibilité de construire une seconde ligne de chemin de fer pour le transport de passagers entre Calgary et Banff, mais cela pourrait entraîner une plus grande mortalité au sein de la faune locale.
M. Rasheed évoque aussi la possibilité d'accroître le transport collectif, notamment dans les secteurs achalandés comme le lac Moraine et le lac Minnewanka.
Les relations entre les autorités du parc national de Banff et les Autochtones ont un rôle à jouer dans le processus de réconciliation nationale. Un Cercle consultatif autochtone a été établi il y a plusieurs années, pour conseiller la direction.
«Par exemple, nous avons réfléchi aux pratiques de brûlage des Autochtones. Nous voulons intégrer les connaissances autochtones à l'approche occidentale de la gestion des incendies», dit M. Rasheed.
Autre élément important de la réconciliation: la réintroduction des bisons dans le parc national de Banff.
Selon le plan directeur, Parcs Canada devra décider de la faisabilité à long terme du projet à l'issue d'une évaluation du programme pilote quinquennal d'ici 2023.
«On ne risque pas de se tromper en affirmant que l'on pourra observer des bisons dans les paysages du parc national de Banff», lance M. Rasheed au sujet du troupeau comptant environ 80 têtes. «Combien en aura-t-il? Cela reste à déterminer.»
Le plan rappelle que le grizzli, la chèvre de montagne, le loup, le cougar et le carcajou sont des espèces sensibles et importantes pour le parc national Banff et la région environnante. «Dans une grande mesure, leur survie à long terme repose sur la gestion des impacts de l'activité humaine, par exemple les perturbations et l'abandon forcé du territoire», peut-on y lire. L'habitat de ces espèces devra être maintenu ou amélioré d'ici 2030.