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Le haut fonctionnaire du Bureau du conseil privé a déclaré que cela permettrait d'informer les citoyens de faits qu'ils devraient savoir.
Un haut fonctionnaire fédéral affirme que le gouvernement réfléchit à de nouvelles façons d'informer la population de développements possibles en matière d'ingérence étrangère pendant une campagne électorale.
Dans le cadre du système actuel, un groupe de cinq hauts fonctionnaires lanceraient un avertissement public s'ils estimaient qu'un incident, ou une suite d'incidents, menaçait la capacité du Canada à organiser des «élections libres et justes».
Il n'y a pas eu d'annonce de ce type concernant les élections générales de 2019 ou de 2021.
Allen Sutherland, secrétaire adjoint du Cabinet fédéral, a déclaré jeudi à la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère que des responsables à Ottawa étudiaient la façon dont les Canadiens pourraient être informés de développements même si des incidents d'ingérence n'atteignaient pas tout à fait le seuil actuel d'«avertissement à la population».
Le haut fonctionnaire du Bureau du conseil privé a déclaré que cela permettrait d'informer les citoyens de faits qu'ils devraient savoir, même si ces incidents n'atteignaient pas le niveau de menace pour l'intégrité globale d'une élection.
Les allégations d'ingérence étrangère lors des deux dernières élections générales ont donné lieu à la tenue de l'enquête publique en cours, présidée par la juge Marie-Josée Hogue, de la Cour d'appel du Québec.