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Les sanctions interdisent toute transaction avec les personnes inscrites sur la liste, gelant ainsi tous les actifs qu'elles pourraient détenir au Canada.
Le Canada a imposé des sanctions contre sept juges iraniens, invoquant leur rôle dans des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne dans le système de justice pénale de ce pays.
Affaires mondiales Canada affirme que les tribunaux révolutionnaires de l'Iran sont connus pour avoir prononcé «des peines de mort et des peines d’emprisonnement sévères à l’issue de simulacres de procès et fondées sur des preuves recueillies sous la torture».
Il s'agit de la douzième salve de sanctions imposées par le Canada contre le régime iranien depuis octobre dernier, à la suite de manifestations généralisées appelant Téhéran à respecter les droits de la personne, notamment des femmes, et la liberté dans ce pays.
Les sanctions interdisent toute transaction avec les personnes inscrites sur la liste, gelant ainsi tous les actifs qu'elles pourraient détenir au Canada.
Les personnes inscrites sur la liste en réponse à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne sont également interdites de territoire au Canada en vertu de la loi fédérale sur l'immigration.
Le Canada a imposé des sanctions jusqu'ici à un total de 163 Iraniens et 192 entités.
«Il y a plus de six mois, le peuple iranien a exigé un changement. Il a lancé un appel qui a été entendu partout dans le monde et a demandé au régime iranien de respecter ses droits fondamentaux et sa liberté, a indiqué lundi la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, dans un communiqué.
«Pourtant, le régime n’a toujours pas réagi; au contraire, il multiplie les exécutions, la répression et l’intimidation.»