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Les 1200 débardeurs sont en lock-out depuis dimanche soir après que le syndicat a refusé l’offre de leur employeur, l'Association Maritime du Québec (AMQ).
Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) exige aux débardeurs du port de Montréal et à l’Association Maritime du Québec (AMQ) de reprendre le travail dès samedi.
Les 1200 débardeurs sont en lock-out depuis dimanche soir après que le syndicat a refusé l’offre dite finale de leur employeur, l'AMQ.
Le CCRI a reçu une directive du ministre du Travail fédéral, Steven MacKinnon, pour ordonner la fin du lock-out et par conséquent, à ce que les employés reprennent leurs activités.
Le document précise que les employés portuaires recevront leurs affectations vendredi dès 18h pour le lendemain.
En plus, il demande à ce que le Conseil «aide les parties à parvenir à un règlement des dispositions de la convention collective faisant toujours l’objet d’un différend en imposant un arbitrage final et exécutoire et de prolonger la durée de la convention collective existante jusqu’à ce qu’une nouvelle convention collective soit en vigueur», peut-on lire dans un document du Conseil canadien des relations industrielles.
Les membres du syndicat du port de Montréal ont rejeté dimanche à 99,7 % l'offre proposée par l'employeur.
L'intervention du Service de médiation et de conciliation du gouvernement fédéral n'a pas permis de rapprocher les parties au port de Montréal.
L'Association Maritime du Québec (AMQ) avait demandé l’intervention du ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon pour dénouer l’impasse le plus rapidement possible.
Le conflit de travail a d’importantes conséquences économiques, selon l’Administration portuaire de Montréal qui s’est exprimé devant les médias lundi. Une seule journée du port, c’est 400 millions $ de valeur de marchandises qui transitent et 268 millions $ en retombées économiques.
Certaines associations, dont Manufacturiers et Exportateurs du Québec, avaient demandé au gouvernement fédéral d’intervenir rapidement pour mettre fin au conflit de travail, qui comporte de lourdes conséquences sur l'industrie.