Début du contenu principal.
Des manifestants auraient harcelé une soupe populaire pour obtenir des repas. C’est du moins ce que dénonçait samedi soir l’organisme Shepperd of Good Hope (Les Bergers de l’espoir), situé sur l’avenue King Edward, à Ottawa.
Sur Twitter, l’organisme d’aide aux démunis et aux itinérants, qui œuvre depuis 1983, a dénoncé cette pratique. «Plus tôt dans la journée, notre personnel et nos bénévoles ont été harcelés par des manifestants du convoi qui cherchaient des repas dans notre soupe populaire. Les individus ont reçu des repas pour désamorcer le conflit. La direction a alors été informée du problème et aucun autre repas n'a été donné aux manifestants.» (Traduction)
Hi there, thank you for letting us know about this. Earlier today, our staff and volunteers experienced harassment from convoy protestors seeking meals from our soup kitchen. The individuals were given meals to diffuse the conflict. Management was then informed of the issue (1/2)
— Shepherds of Good Hope (@sghottawa) January 30, 2022
and no further meals were given to protesters. Our soup kitchen is committed to providing meals to people experiencing and at risk of homelessness in Ottawa. This weekend’s events have caused significant strain to our operations at an already difficult time. (2/2)
— Shepherds of Good Hope (@sghottawa) January 30, 2022
Le maire d’Ottawa a vertement réagit dimanche matin pour condamner la situation, qu’il qualifie d’«inacceptable».
«Harceler les bénévoles et le personnel d'un refuge pour sans-abri est un nouveau plus bas et porte gravement atteinte à la crédibilité de ces manifestants. Où sont les organisateurs pour dénoncer ces actions scandaleuses ?», a-t-il écrit sur Twitter. (Traduction)
Completely unacceptable behaviour by these convoy members. Harassing volunteers and staff at a homeless shelter is a new low and severely damages the credibility of these protesters. Where are the organizers to denounce these outrageous actions?
— Jim Watson (@JimWatsonOttawa) January 30, 2022