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Les chefs de police canadiens ont exhorté le gouvernement libéral à ne pas compter sur des forces de police pour encadrer ce prochain rachat, car elles sont déjà limitées dans leurs ressources.
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que le gouvernement fédéral «étudiait diverses options» pour procéder au rachat prévu d'armes à feu interdites, notamment en faisant appel à une aide externe.
Les chefs de police canadiens ont exhorté le gouvernement libéral à ne pas compter sur des forces de police pour encadrer ce prochain rachat, car elles sont déjà limitées dans leurs ressources.
En mai 2020, le gouvernement avait annoncé l'interdiction par décret de plus de 1 500 modèles et variantes de ce qu'il considère comme des armes à feu d'assaut, comme l'AR-15 et le Ruger Mini-14.
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Il avait souligné que ces armes étaient conçues pour tuer des gens et qu'elles n'avaient pas leur place dans la chasse ou le tir sportif.
Le programme de rachat envisagé obligerait les propriétaires à vendre ces armes à feu aux autorités canadiennes, ou encore à les rendre inutilisables aux frais du gouvernement fédéral.
Dans une entrevue, M. Mendicino a affirmé que le programme impliquerait la police, ajoutant qu'Ottawa travaillait également avec des chefs de file de l'industrie, d'autres ordres de gouvernement et des «tiers potentiels».