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Des tests menés auprès de donneurs inscrits dans une banque d'échantillons de plasma ont permis d'établir que 27,8 % de la population du Québec aurait contracté la COVID-19 entre la fin de l'année 2021 et le mois de mars 2022.
Plus d'un adulte québécois sur quatre a développé des anticorps de la COVID-19 entre le début de l'année et la mi-mars, selon une nouvelle étude de séroprévalence des donneurs de sang réalisée par Héma-Québec à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
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L'agence québécoise du sang explique que pour obtenir les résultats de cette quatrième phase de l'étude, les analyses ont été effectuées à l'aide d'un test permettant d'identifier les anticorps présents uniquement chez les personnes ayant été infectées récemment par le coronavirus. L'approche mise au point par les chercheurs consiste à comparer le niveau d'anticorps chez un même individu, sur deux échantillons espacés dans le temps.
Héma-Québec précise qu'en raison du déferlement de la vague du variant Omicron, il a fallu, pour une même personne, un échantillon récolté avant l'arrivée du variant et un autre prélevé depuis le début de 2022. Des tests menés auprès de donneurs inscrits dans une banque d'échantillons de plasma ont permis d'établir que 27,8 % de la population du Québec aurait contracté la COVID-19 entre la fin de l'année 2021 et le mois de mars 2022.
Héma-Québec signale que la présence accrue de la COVID-19 dans la population a un impact sur ses activités quotidiennes de collecte de sang et de plasma. Depuis la fin du mois de mars, l'organisme a du mal à atteindre ses objectifs hebdomadaires en raison d'annulations de rendez-vous par des personnes infectées, même si les besoins restent les mêmes.
L'organisme lance donc un appel pour atteindre le nombre de dons nécessaires.
Le médecin-chef à l'unité Immunisation de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le Dr Gaston DeSerres, signale que les études de séroprévalence, comme celle réalisée par Héma-Québec, sont très utiles aux autorités de santé publique pour suivre l'évolution de la pandémie et qu'elles sont essentielles pour valider les modèles servant à prédire son évolution.