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Alors que la pénurie de médecins de famille empêcherait un grand nombre de patients de recevoir des soins.
Les médecins en ont assez et demandent aux gouvernements provinciaux et territoriaux de lever les «obstacles» qui les empêchent de travailler là où on a besoin d'eux au Canada.
L'Association médicale canadienne (AMC) met en évidence les obstacles internes qui, selon elle, empêchent un plus grand nombre de patients de recevoir des soins en raison de la pénurie de médecins de famille et de personnel hospitalier.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
L'organisation nationale de défense des médecins affirme qu'elle souhaite que les législateurs mettent à jour leurs modèles d'octroi de licences aux médecins, ce qui constituerait une «étape importante» pour relever les défis auxquels est confronté le système de santé du pays.
Dans le système actuel, la plupart des médecins sont confrontés à une procédure de demande «fastidieuse» et à des frais de plusieurs milliers de dollars pour obtenir des licences distinctes pour chaque province ou territoire dans lequel ils souhaitent exercer, a déclaré l'AMC dans un communiqué de presse lundi.
Les Maritimes ont déjà pris des mesures pour faciliter l'exercice de la médecine en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador, avec le lancement du registre des médecins de l'Atlantique en mai 2023.
En octobre de la même année, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la Santé se sont engagés à élaborer un nouveau processus permettant aux médecins en règle d'exercer dans tout le pays «sans délai important ni obligation de satisfaire à des exigences réglementaires supplémentaires».
Le CTVNews.ca a contacté Santé Canada pour s'enquérir de l'avancement de son engagement d'octobre 2023 et mettra à jour l'article si une réponse est reçue.
«Bien que des mesures importantes aient été prises pour accélérer la mobilité pancanadienne des médecins, le moment est venu de faire tomber les obstacles qui subsistent», a écrit la Dre Joss Reimer, présidente de l'AMC, dans sa déclaration.
L'AMC a ajouté que les provinces et les territoires ont également des règles différentes qui rendent « difficile » l'obtention d'un permis d'exercice de la médecine pour les diplômés internationaux en médecine.